L’association proturque Millî Görüs va « à l’encontre des valeurs de la République » et « n’a pas vocation à organiser des activités, à exister dans la République », a estimé hier le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal. « Ce que je considère, c’est qu’une association qui (...) se bat contre les valeurs de la République, contre l’égalité entre les femmes et les hommes, contre la dignité humaine, évidemment qu’elle n’a pas vocation à organiser des activités, à exister dans la République », a déclaré le secrétaire d’État, interrogé sur BFMTV et RMC. « Je n’annonce pas » sa dissolution, a-t-il toutefois précisé, alors qu’un projet de financement par la mairie écologiste de Strasbourg (Est) d’une mosquée de Millî Görüs crée une polémique. Plus généralement, le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin a prévenu hier les fédérations de mosquées n’ayant pas signé « la charte des principes de l’islam de France » que l’État multiplierait les contrôles visant leurs associations religieuses ou leurs écoles hors contrat. En janvier, deux organisations proturques, Millî Görüs et le Comité de coordination des musulmans turcs de France, ainsi que le mouvement Foi et Pratique, proche des prédicateurs rigoristes du Tabligh, ont refusé de signer la « Charte des principes de l’islam de France » qui veut contrer l’extrémisme musulman.
Monde - Religion
Paris ne veut pas d’un groupe proturc opposé à la charte de l’islam
OLJ / le 02 avril 2021 à 00h00
commentaires (5)
Les chiens aboient, et la caravane passe,n est ce pas,France d auj? il faut agir et chasser les mauvais, pas aboyer seulement.
Marie Claude
15 h 40, le 03 avril 2021