Le président de l'Assemblée nationale française, Richard Ferrand, va faire un signalement à la justice après des menaces de mort envers une cinquantaine de députés de tous bords, ont indiqué mardi à l'AFP des sources parlementaires.
Accompagnées de photos, ces menaces, non revendiquées et sans motif clair, ont été envoyées par courrier électronique à des élus de tous bords politiques, de la gauche à la droite. Seuls des élus dont les noms commencent par les lettres C ou M ont reçu de tels courriels, selon une source parlementaire qui évoque l'acte "d'un déséquilibré manifestement". L'un d'eux, Charles de Courson, a ainsi eu droit à un message titré "décapitation symbolique". "Parfois les crimes commencent par des mots ou des images", met-il en garde. Au nom de l'Assemblée nationale, M. Ferrand va effectuer un signalement en application de l'article 40 du code français de procédure pénale.
Les députés sont régulièrement la cible de menaces et insultes, notamment sur les réseaux sociaux.
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