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Sport - Basket-ball / NBA

La chasse aux Lakers est ouverte...

La saison 2020-2021 a débuté hier soir par la première « Bataille de Los Angeles », le derby Lakers-Clippers.

La chasse aux Lakers est ouverte...

L’année 2020 a débuté dans les larmes pour la Lakers Nation, la communauté des supporteurs des Lakers, avant de se finir dans la liesse. Le 26 janvier, Kobe Bryant, sa fille Gianna et sept autres personnes ont perdu la vie dans un accident d’hélicoptère près de Los Angeles. Pour le monde du sport, le choc est brutal. Pour les Lakers, la peine est incommensurable. LeBron James promet de perpétuer l’héritage laissé par l’idole en allant à la conquête du titre, dix ans après le dernier glané par son glorieux aîné. Huit mois et demi plus tard, le 11 octobre, dans un contexte sans précédent, entre pandémie de Covid-19 et lutte contre l’injustice raciale qui n’a jamais autant mobilisé les joueurs, le « King » tient parole. Vainqueurs du Miami Heat, les Los Angeles Lakers décrochent leur 17e étoile, la plus « Bryant ». Kim Klement/« USA Today Sports »/Reuters

La chasse aux Lakers a commencé : hier soir aux États-Unis (tôt ce matin au Liban), s’est ouverte une intrigante 75e saison NBA, avec autant de prétendants au titre –

Clippers, Bucks et Nets, entre autres – que d’incertitudes dans le contexte disruptif de la persistante pandémie de coronavirus.

Il y a 70 jours, LeBron James redevenait officiellement le « King », remportant un 4e sacre avec une 3e équipe différente après Miami et Cleveland. Et Los Angeles de rejoindre Boston au Panthéon des franchises les plus titrées (17), au terme d’une saison passée proche de l’annulation à cause du Covid-19 et de l’implosion avec la lutte contre l’injustice raciale, qui s’est traduite par un boycott de matches pendant les play-offs. Ce contexte éprouvant devrait continuer à accompagner le quotidien des stars de la balle orange tout au long de l’année qui vient. Mue par une situation économique chancelante après avoir perdu 1,4 milliard de dollars de revenus sur la saison 2019-2020, la NBA n’a pas attendu longtemps pour faire démarrer en cette période de Noël – synonyme de grosses audiences télévisées – la saison régulière 2020-2021, légèrement réduite à 72 matches. L’épilogue a été fixé au plus tard le 22 juillet, soit à la veille du début des Jeux olympiques de Tokyo, l’autre objectif de nombre de stars internationales.

Ce calendrier n’a pas ravi tout le monde, James et les Lakers notamment, ainsi que le Heat, finaliste malheureux le 11 octobre dernier, qui auront vécu l’intersaison la plus courte de l’histoire de la Ligue en conclusion de l’exercice le plus long (un an). Mais le business primant, l’accord a été scellé sans difficulté. La Ligue a voulu que les matches se déroulent à domicile et à l’extérieur. Même si la bulle de Disney World a été un succès, restant hermétique au virus pendant trois mois et demi, cette option n’a pas été reconduite. Pour plusieurs raisons : le coût, l’éloignement des familles ainsi que la volonté de ramener les fans dans les salles, sur la foi de tests rapides à leur arrivée sur sites.

Mais pour l’heure, aux États-Unis où la pandémie n’a jamais été aussi galopante, seule une poignée de franchises, sur les trente de la ligue, prévoient d’accueillir un petit nombre de spectateurs (Utah, Houston, New Orleans, Orlando, Memphis, Toronto), les autres s’imposant le huis clos. Les Raptors (champions en 2019) ont, eux, dû se délocaliser à Tampa Bay (Floride), le Canada imposant notamment une quatorzaine à toute personne entrant dans le pays, rendant incompatible le séjour classique – de deux à trois jours – d’une équipe venant jouer à Toronto. Pour limiter les risques liés au virus, une réduction de 25 % des déplacements a été opérée, notamment avec des « back-to-back » proposant une même affiche deux jours d’affilée dans la même salle. Depuis que les joueurs ont repris l’entraînement, la NBA a recensé 48 cas positifs sur 546 tests au cours de la première semaine, huit nouveaux sur la deuxième et un seul sur la dernière en date. Ses protocoles semblent donc fonctionner. Mais la crainte qu’une épidémie décime un effectif reste grande. « Quelle équipe n’aura pas de membre testé positif ? » s’interroge ainsi Luka Doncic, le prodige slovène de Dallas. « Ça va arriver sans qu’on sache forcément comment, abonde Kyle Lowry, meneur de Toronto. Mais les joueurs, les équipes, la Ligue, on devra aller de l’avant. Ce sera une année difficile encore. »

Par ailleurs, très présent dans la bulle de Disney World, le mouvement Black Lives Matter ne s’affichera pas sur les parquets, ni les slogans au dos des maillots des joueurs, pour dénoncer l’injustice raciale. Mais la lutte continuera, ont promis les joueurs, qui n’hésiteront pas à prendre la parole quand cela s’imposera. « Il nous faut maintenir ce combat au quotidien. On est des exemples pour les jeunes. On doit leur montrer qu’il faut se battre pour ce que l’on croit et ce que l’on est », explique Nicolas Batum. L’ailier français se battra pour le titre de champion au sein de Clippers revanchards après leur récent échec en play-offs. Dans la première « Bataille de Los Angeles », en ouverture de la saison, ils défiaient hier soir les Lakers, favoris à leur propre succession et qui cherchent à devenir la franchise la plus titrée de l’histoire. Statut encore partagé avec Boston (17 sacres chacun).

Mais les autres prétendants ne manqueront pas : Milwaukee, qui vient d’offrir le contrat le plus juteux de l’histoire au double MVP (meilleur joueur de la saison) Giannis Antetokounmpo, Brooklyn, qui va enfin étrenner son duo de choc Kevin Durant/Kyrie Irving, sans oublier le dernier finaliste, Miami.

Source : AFP

La règle du « challenge » confirmée

La règle dite du « challenge », qui donne la possibilité à l’entraîneur d’une équipe de faire appel en match d’une décision d’arbitrage avec recours à la vidéo, testée en 2020, est confirmée pour la saison 2021 qui a débuté hier, a annoncé la Ligue nord-américaine de basket-ball (NBA). Chaque entraîneur dispose d’un « challenge » par match, plus un supplémentaire en cas de prolongation. En 2019-2020, les entraîneurs de NBA ont utilisé le « challenge » à 633 reprises lors de la saison régulière et 67 fois durant les play-offs. Selon la NBA, 44 % des décisions arbitrales ont été modifiées à la suite d’une demande de « challenge » de la part d’un coach pendant la saison régulière. Lors des play-offs, le pourcentage est passé à 40 %.

La chasse aux Lakers a commencé : hier soir aux États-Unis (tôt ce matin au Liban), s’est ouverte une intrigante 75e saison NBA, avec autant de prétendants au titre –Clippers, Bucks et Nets, entre autres – que d’incertitudes dans le contexte disruptif de la persistante pandémie de coronavirus.Il y a 70 jours, LeBron James redevenait officiellement le « King »,...

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