A l'occasion de la Journée mondiale pour les droits de l'homme, une manifestation a été organisée à Beyrouth par l'Union des personnes à mobilité réduite et le Comité des familles des disparus et kidnappés au Liban, afin de réclamer la reconnaissance de leurs droits.
Ainsi, plusieurs dizaines de personnes en chaises roulantes se sont rendues du ministère de l'Intérieur, à Sanayeh, jusqu'à la place Riad el-Solh, dans le centre-ville, scandant que "le droit à l'éducation et le droit au logement" sont le droit de tous. "Nos droits sont indivisibles", ont également lancé les participants à cette procession, qui ont appelé les Libanais à "ne pas accepter ni se taire face aux violations des droits de certains membres de la société".
Devant le ministère de l'Intérieur, les présidentes des deux organisations, Wadad Halouani et Sylviana Lakkis, ont prononcé des discours. La première, présidente du Comité des familles des disparus et kidnappés au Liban, a appelé à faire la vérité sur le sort des milliers de personnes disparues durant la guerre au Liban et détenues dans les prisons en Syrie. De son côté, Mme Lakkis a appelé à ce que Beyrouth soit reconstruite, après les explosions du 4 août, "en prenant en considération les personnes à mobilité réduite et les personnes âgées".
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