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Dernières Infos - Enquête sur les explosions de Beyrouth

Sit-in à Sofar pour réclamer la libération de deux officiers de la Sûreté générale

Sit-in à Sofar pour réclamer la libération de deux officiers de la Sûreté générale

Des manifestants rassemblés à Sofar pour réclamer la libération de deux officiers de la SG arrêtés dans le cadre de l'enquête sur la double explosion du port de Beyrouth, le 8 décembre 2020. Photo ANI

Des habitants de la localité de Sofar et de la région de Aley, dans la montagne libanaise au sud-est de Beyrouth, se sont rassemblé dans un sit-in de "mise en garde" mercredi afin de protester contre le retard pris par l'enquête sur la double explosion au port de Beyrouth. Les participants à cette action ont reproché aux autorités judiciaires de garder en détention, dans le cadre de cette affaire, deux officiers de la Sûreté générale. 

En fin de journée, les protestataires ont coupé brièvement l'autoroute traversant Sofar, ce qui a provoqué des échauffourées lorsque l'armée a tenté de rouvrir l'axe routier. 

Prenant la parole lors de cette manifestation, un porte-parole du mouvement a réclamé "la libération immédiate des officiers" Daoud Fayad et Charbel Fawaz. "Pourquoi ont-ils été arrêtés et pourquoi l'enquête tarde-t-elle tant ?", s'est-il interrogé réclamant que "le vrai responsable" de la catastrophe soit identifié par l'enquête. Les manifestants ont averti que si leur revendication n'était pas entendue, ils auront recours à des mesures d'escalade, en bloquant des routes dans toutes les régions du pays. 

La libération de l'officier Daoud Fayad, et d'un autre officier de la SG, Nazih Mokdam, avait déjà été réclamée à plusieurs reprises par le député Talal Arslane, chef du Parti démocratique libanais, élu de la région de Aley. 

Les autorités ont reconnu que l’immense déflagration du 4 août a été causée par l’explosion de 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium qui ont pris feu dans un hangar du port où elles étaient stockées depuis 2014, sans mesures de sécurité. Elles ont toutefois refusé l'idée d'une enquête internationale sur cette affaire, malgré les appels au Liban et à l'étranger à des investigations indépendantes. Entre-temps, l'enquête locale n'a toujours pas été conclue près de quatre mois après la catastrophe. Jusqu'à présent, 33 personnes font l'objet de poursuites judiciaires et 25 d'entre elles, dont des responsables de second rang, ont été arrêtées.

Des habitants de la localité de Sofar et de la région de Aley, dans la montagne libanaise au sud-est de Beyrouth, se sont rassemblé dans un sit-in de "mise en garde" mercredi afin de protester contre le retard pris par l'enquête sur la double explosion au port de Beyrouth. Les participants à cette action ont reproché aux autorités judiciaires de garder en détention, dans le cadre de cette...