Un influent prince saoudien a lancé une attaque en règle contre Israël qualifié de "puissance coloniale occidentale" lors d'une conférence à Bahreïn dimanche, s'attirant une réplique du chef de la diplomatie israélienne qui a "regretté" de "fausses accusations".
Après les accords de normalisation signés en septembre entre Israël et les Emirats arabes unis et Bahreïn, deux pays arabes du Golfe alliés de l'Arabie saoudite, les Etats-Unis, qui ont négocié ces accords, et l'Etat hébreu ont émis l'espoir que d'autres pays arabes suivront, dont l'Arabie saoudite. Ces accords dits d'Abraham ont été dénoncés comme une "trahison" par les Palestiniens, le règlement du conflit israélo-palestinien étant jusque-là considéré comme une condition sine qua non pour une normalisation entre Israël et les Etats arabes.
A la conférence de Manama sur la sécurité régionale, le prince Turki al-Fayçal, ex-chef des services de renseignements saoudiens et considéré comme proche du pouvoir, s'en est violemment pris à la politique israélienne dans les territoires palestiniens occupés, en soulignant qu'il s'agissait de son point de vue personnel. Dans un langage inhabituellement cru, il a accusé Israël de se dépeindre comme un "petit pays, à l'existence menacée, entouré de tueurs assoiffés qui veulent l'éradiquer". Mais Israël, a-t-il affirmé, est une "puissance coloniale occidentale". Les Palestiniens sont détenus "dans des camps de concentration, sous les plus légères des accusations. Des jeunes, des vieux, des hommes et des femmes, y pourrissent sans aucun recours à la justice", a-t-il accusé.
Selon lui, les autorités israéliennes "démolissent les maisons (de Palestiniens, NDLR) comme elles veulent, et assassinent qui elles veulent". "Ils (les Israéliens) disent vouloir être amis avec l'Arabie saoudite", mais "vous ne pouvez pas traiter une plaie ouverte avec des palliatifs et des analgésiques. Les accords (de normalisation) ne sont pas une ordonnance divine", a encore dit le prince saoudien.
Le chef de la diplomatie israélienne Gabi Ashkenazi a dit sur Twitter "regretter" les propos du prince saoudien. "Les fausses accusations du prince saoudien ne reflètent pas l'esprit et les changements dans la région."
L'inquiétude commune au sujet de l'Iran en particulier a progressivement rapproché Israël et les pays du Golfe. Le mois dernier, la presse israélienne a fait état d'une rencontre secrète entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane en Arabie saoudite. Riyad a nié que cette rencontre ait eu lieu.
S'adressant virtuellement à la conférence de Bahreïn, M. Ashkenazi a appelé dimanche les Palestiniens à saisir "l'opportunité" offerte par la normalisation entre son pays et de nouveaux pays arabes et à reprendre les négociations de paix avec Israël au point mort depuis 2014. Les accords n'ont pas été conclus "au détriment des Palestiniens. Bien au contraire, ils sont une opportunité qu'il ne faut pas manquer", a-t-il dit.
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Et voilà les vieux croutons du royaume qui sont encore bloqués dans les années 50 et qui parle d'une cause qui a duré 70 ans alors que les palestiniens eux mêmes en ont eu marre et ont fait la paix. Evidemment, tant qu'il reste des brebis galeuses qui veulent faire la guerre, la paix n'avancera pas. La paix c'est une confiance à établir. Or pour l'instant, il existe "surtout" du côté des arabes des mouvements anti paix. Nous avions "jabhét el rafed" ( de Habache et autres compagnies)...Une fois , ces organisations articifielles disparues (car elles n'existaient que via les financements terroristes irako libyens)....Nous voilà avec un refus côté iranien et évidemment ces arrière garde wahabiste rigoriste qui n'a pas envie de voir débarquer touristes et autres dans leur royaume et croient que "leur" pétrole est infini. Le monde avance, évolue, les mentalités changent et aujourd'hui "c'est chacun pour soi". Chaque pays doit s'occuper de soi-même et non plus des causes palestiniennes qui n'ont de cause que le nom et des victimes civils à cause des mouvements du genre Hamas, Hezbollah et ces vieux croutons du régime qui s'accrochent. Leur mentalité doit évoluer et vivre Le 21e siècle BON SANG sans guerre, sans religion et sans sectarisme ...Les nouvelles générations arabes, séoudiennes, libanaises, jordaniennes etc..l'ont compris. Les vieux? pas encore.
LE FRANCOPHONE
22 h 37, le 06 décembre 2020