Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé sa "tristesse" pour l'assassinat du scientifique iranien lors d'un entretien téléphonique avec le président iranien Hassan Rohani jeudi soir, a annoncé la présidence turque.
Le chef de l'Etat turc a affirmé "sa profonde tristesse" pour l'assassinat "abominable" de Mohsen Fakhrizadeh, le physicien nucléaire iranien tué la semaine dernière.
M. Erdogan a aussi estimé que l'assassinat du scientifique ciblait "la paix régionale".
Mais les efforts des "cercles obscurs qui veulent entraîner la région dans l'instabilité" seront vains, a-t-il déclaré.
Mohsen Fakhrizadeh a été assassiné vendredi dans une attaque près de Téhéran, attribuée par la République islamique d'Iran à Israël, son ennemi juré. Israël n'a pas officiellement réagi à ces accusations.
Lors de l'entretien téléphonique avec son homologue iranien, le président turc a aussi évoqué la situation au Nagorny Karabakh, région indépendantiste d'Azerbaïdjan à majorité arménienne, en proie à un conflit meurtrier cet automne.
"Il est extrêmement important d'éviter toute action qui pourrait porter atteinte à l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan", a-t-il affirmé.
Ankara a été le principal soutien de Bakou dans son conflit avec l'Arménie au Nagorny Karabakh.
Un accord de cessation des hostilités a été signé le 9 novembre sous l'égide du Kremlin, l'Arménie ayant dû s'engager à rendre plusieurs districts azerbaïdjanais échappant au contrôle de Bakou depuis 30 ans.
La Turquie a annoncé mardi avoir signé avec la Russie un accord sur l'établissement d'un centre conjoint d'observation qui aura pour mission de surveiller le cessez-le-feu au Nagorny Karabakh.
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