La République islamique a condamné "fermement" l'attaque au couteau qui a fait trois morts jeudi dans une basilique en plein coeur de Nice, dans le sud-est de la France.
"Nous condamnons fermement l'attaque terroriste d'aujourd'hui à #Nice", a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, sur Twitter. "Il faut remplacer ce cercle vicieux que ne cesse de s'aggraver - discours de haine, provocations et violence - par la raison et le bon sens", a-t-il plaidé.
Trois personnes dont deux femmes ont été poignardées à mort jeudi matin par un jeune homme dans une église du centre-ville de Nice.
"Nous devons reconnaître que le radicalisme n'engendre que davantage de radicalisme et que la paix ne peut être obtenue avec de vilaines provocations". M. Zarif a également ajouté un verset coranique à son texte: "Et Nous ne t'avons envoyé -ô Mahomet- qu'en miséricorde pour les mondes."
Le président français Emmanuel Macron a fermement défendu les valeurs laïques et le droit de se moquer de la religion, après le meurtre le 16 octobre près de Paris d'un enseignant français qui avait montré des caricatures du prophète Mahomet en classe dans un cours sur la liberté d'expression. Ses déclarations ont déclenché des manifestations dans plusieurs pays à majorité musulmane ainsi que des appels au boycott des produits français. Mercredi, le président iranien Hassan Rohani avait averti qu'insulter le prophète Mahomet encourageait "violence et effusion de sang".
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