Une délégation des familles des dix pompiers qui avaient été déployés le 4 août dans le port de Beyrouth, quelques minutes avant la double explosion meurtrière qui leur a coûté la vie, a été reçue lundi par le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate.

Selon certains médias locaux, le ton est monté lorsque les proches des victimes ont demandé au juge de se récuser, les familles des pompiers reprochant au procureur général près la Cour de cassation d'avoir émis des décisions de justice ordonnant des réparations dans le hangar où le nitrate d'ammonium était entreposé.

Néanmoins, le bureau de presse du procureur général près la Cour de cassation a démenti, indiquant que la rencontre avait été "amicale".

L'explosion du port a fait plus de 200 morts, plus de 6.500 blessés et dévasté des pans entiers de la capitale, laissant 300.000 sans abri. La déflagration aurait été provoquée par l'explosion d'une énorme quantité de nitrate d'ammonium stockée sans précaution.