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Le Hezbollah appelle à "accélérer" la formation d'un gouvernement "productif et efficace"

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Réunion du bloc parlementaire du Hezbollah. Photo d'archives L'OLJ

Le bloc parlementaire du Hezbollah a appelé jeudi les responsables à "accélérer" le processus de formation d'un nouveau gouvernement "efficace et productif" et à mettre de côté les "approches malveillantes" entravant cette mission, alors que le Liban en crise est en affaires courantes depuis près de deux mois. 

"Dans les pays sans gouvernement, l'Etat se retrouve affaibli et et la vie des gens se dirige vers le chaos", a estimé le bloc à l'issue de sa réunion hebdomadaire. "Le Liban a plus que besoin d'accélérer la formation d'un cabinet national, efficace et productif", a ajouté le bloc du parti chiite, appelant à la "coopération" de tous pour que soit mise sur pied l'équipe ministérielle. "Nous appelons tout le monde à mettre de côté les approches malveillantes, qui affectent les intérêts de l'Etat et de ses citoyens", ajoute-t-il dans un communiqué. "Il faut dépasser les obstacles" afin de former un nouveau gouvernement qui puisse accomplir les réformes nécessaires, notamment au niveau administratif, monétaire, économique, de développement et social, ainsi qu'assurer la reconstruction de Beyrouth", a exhorté le bloc parlementaire de la Fidélité à la Résistance. 

Le président libanais, Michel Aoun, a fixé à jeudi prochain, le 15 octobre, les consultations parlementaires contraignantes pour la désignation du futur Premier ministre. Cette convocation des députés à Baabda a été lancée en l'absence de consensus sur le nom du futur président du Conseil, comme c'est généralement le cas au Liban, alors que le Premier ministre démissionnaire, Hassane Diab, expédie les affaires courantes depuis août. Les tractations gouvernementales se sont interrompues à la suite de la récusation du Premier ministre désigné Moustapha Diab, le 26 septembre. 

Par ailleurs, le groupe parlementaire a souligné que l'accord-cadre conclu entre Israël et le Liban afin d'organiser des négociations sur le tracé des frontières "n'entre absolument pas dans le cadre d'une réconciliation avec l'ennemi" israélien, ni dans celui d'une "normalisation" des relations avec l'Etat hébreu.
Selon les termes de cet accord conclu le 9 juillet dernier, les réunions entre les différentes parties se tiendront à partir de la mi-octobre au siège de la Force intérimaire de l’ONU à Naqoura, au Liban-Sud, sous les auspices des Nations unies et avec la médiation des Etats-Unis. Le litige frontalier entre le Liban et Israël concerne, pour le volet maritime, un triangle de quelque 850 km2 revendiqué par les deux pays comme appartenant à leurs propres ZEE. Cette zone disputée comprend une partie des blocs 9 et 10 de la ZEE libanaise.

Le Hezbollah a en outre dénoncé "l'absence injustifiable" de l'Etat et de ses institutions sécuritaires et militaire dans la région de Baalbeck-Hermel, où ont eu lieu ces derniers jours des "parades" d'hommes lourdement armés, sur fond de vendetta entre différents clans. 



Le bloc parlementaire du Hezbollah a appelé jeudi les responsables à "accélérer" le processus de formation d'un nouveau gouvernement "efficace et productif" et à mettre de côté les "approches malveillantes" entravant cette mission, alors que le Liban en crise est en affaires courantes depuis près de deux mois. "Dans les pays sans gouvernement, l'Etat se retrouve affaibli et et la vie...