Partie pour la paix éternelle, Nina était une belle figure qui a marqué ses proches mais aussi tous ceux l’ayant connue et côtoyée. Épouse, mère, femme de carrière, parfaite maîtresse de maison, et cordon-bleu, aimante, attachée à sa ville natale Baabda, elle savait recevoir et accueillir avec générosité de cœur et être à l’écoute des autres et des problèmes sociaux.
Aux côtés de Khalil, Nina a fondé un vrai foyer, donnant à ses enfants une solide éducation dans le respect des valeurs humaines, morales et chrétiennes. Sa culture et sa large ouverture d’esprit ont permis à chacun d’entre eux de s’épanouir et de suivre son chemin dans la vie. Vous étiez sa joie et sa fierté, et pour elle avoir un fils prêtre était une bénédiction de Dieu. Un bonheur.
Dans un hommage à sa mère, Leyla Saadé Messihi lui dit : « Maman, j’ai tout appris de toi, l’amour de la famille, le français, l’orthographe (où tu étais incollable), l’excellence scolaire, l’esprit d’initiative, l’accueil, le dynamisme, le sens de l’humour, l’empathie, le goût de la lecture, dont celle assidue de L’Orient-Le Jour. J’ai appris l’amour de Jésus, de Marie et de l’Église. »
Avec ton départ, chère cousine de qui nous étions en famille très proche, une vaste tranche de vie s’en est allée, ponctuée de beaux souvenirs partagés dans ce Liban où il faisait si bon vivre, avant que le pays du Cèdre ne soit miné, défiguré, meurtri par des conflits sans fin.
Chers Leyla, Tony, Raja et père Ramzi, chers petits-enfants, Nina repose en paix. Elle vous manquera toujours, mais avec le temps vous penserez à elle avec sérénité.
Nelly HÉLOU
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