Le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, contesté par la rue pour sa responsabilité dans la crise économique et sociale que traverse le pays, a démenti vendredi avoir bénéficié d'une prime équivalant à quatre mois de salaire ou d'une augmentation de ses indemnités décidée en conseil d'administration, comme l'a écrit le quotidien local al-Joumhouria dans son édition du jour.
"Le gouverneur de la BDL assure n'avoir bénéficié d'aucune augmentation de salaire ou de primes mensuelles supplémentaires", écrit M. Salamé dans un communiqué officiel publié dans la matinée, qui dit se réserver le droit de lancer des poursuites judiciaires. "Pour rappel, le gouverneur de la Banque du Liban a vu son salaire baisser depuis 1998 et ce dernier n'a jamais été relevé, à part dans les cas prévus par la loi", poursuit le communiqué. M. Salamé rappelle enfin que son salaire n'est pas le plus élevé au sein de la BDL.
Dans un deuxième communiqué, la Banque du Liban a également démenti le conseil d'administration de la BDL ait décidé d'une augmentation des salaires ou d'indemnités supplémentaires des vice-gouverneurs de la banque centrale.
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