Na-na (comme il lui plaisait qu’on l’appelât dans son entourage) était une figure de proue du monde journalistique et du cercle restreint de l’élite intellectuelle.
Femme active et émancipée, femme d’esprit et de lettres, elle fut une battante et une pionnière du féminisme au Liban avant l’heure.
Passionnée de liberté, et l’assumant pleinement et en toute responsabilité. Assoiffée de culture et de connaissance, sa plume fut acerbe, certes, mais vraie. Elle rêvait d’un idéal et le vivait aussitôt. Elle faisait de ses ambitions une réalité.
« Il n’est pas besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer », dit l’adage attribué à Guillaume d’Orange (dit le Taciturne). Na-na l’a un peu remodelé à sa façon. Elle a réussi dans sa persévérance, et en persévérant, elle a réussi.
Femme mondaine, courtoise, accorte, elle était admirée de ses amies pour son courage et sa perspicacité ; des amies qui trouvaient en elle un modèle, une idole, une école de vie.
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