Les pompiers de Beyrouth ont manifesté jeudi devant le siège de la municipalité de la ville, afin de réclamer "les mêmes droits que l'armée et les Forces de sécurité intérieure", alors que les soldats du feu sont mis à rude épreuve depuis des semaines.
Lors de leur sit-in, ils ont demandé que leurs "droits matériels et moraux" soient assurés, déplorant notamment que les allocations de pensions ne leur permettent de mener qu'une "vie misérable". Ils ont aussi réclamé de pouvoir bénéficier des mêmes droits que les militaires et les Forces de sécurité intérieure, ainsi que le versement rapide des allocations aux familles des pompiers décédés lors des explosions du port de Beyrouth.
Appelés à venir éteindre un incendie dans le port le 4 août, dix pompiers s'était retrouvés en première ligne lors de la déflagration qui a détruit des quartiers entiers de la capitale et fait au moins 192 morts et 6.500 blessés. Les soldats du feu ont également dû se mobiliser pendant l'incendie qui a fait rage le 10 septembre, également dans le port, et celui de lundi dans les Souks de Beyrouth. Par ailleurs, en raison de la vague de chaleur, plusieurs feux se sont déclarés dans les différentes régions du pays.
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