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Dernières Infos - Liban

Le bloc du Hezbollah "refuse catégoriquement" que les ministres chiites ne soient pas nommés par le tandem

Le bloc du Hezbollah

Réunion du bloc parlementaire du Hezbollah. Photo d'archives L'OLJ

Le bloc parlementaire du Hezbollah a refusé jeudi que d'autres que lui nomment les ministres chiites, notamment pour le ministère des Finances qui constitue encore le principal blocage à la formation du gouvernement de "mission" de Moustapha Adib qui doit se rendre à Baabda pour un entretien décisif avec le président Michel Aoun. Selon certaines informations, Paris aurait accepté que le tandem chiite, formé du Hezbollah et du mouvement Amal, obtienne finalement les Finances. Avant son entretien avec le chef de l'Etat prévu à 17 heures, le Premier ministre désigné s'est entretenu avec Hussein Khalil, le bras droit du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et Ali Hassan Khalil, le principal conseiller politique du leader d'Amal, le président du Parlement Nabih Berry.

"Nous refusons catégoriquement que les ministres qui nous représentent au sein du gouvernement soient nommés par d'autres que nous ou qu'il soit interdit à la composante à laquelle nous appartenons quelque portefeuille que ce soit, particulièrement le ministère des Finances", indique un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire du groupe parlementaire du parti chiite qui indique être "ouvert aux discussions". "Nous sommes surpris que certains de ceux qui forment le cabinet dans l'ombre confisquent la décision d'autres composantes après avoir interdit au Premier ministre désigné de se concerter avec les blocs et imposé un nouveau mécanisme interdisant aux composantes de nommer leurs ministres, ce qui compromet les équilibres, en tentant de nous arracher le portefeuille des Finances", poursuit le bloc. "Les tentatives de certains d'utiliser les pays étrangers pour former un gouvernement faussement représentatif visent à torpiller l'initiative française", dénonce le groupe parlementaire du Hezbollah, faisant porter aux Etats-Unis la responsabilité du torpillage des efforts déployées pour la formation du cabinet "qui doit être l'expression de l'unité nationale et de l'attachement à la coopération entre les différentes forces politiques et composantes" du pays.

Le bloc parlementaire du Hezbollah a refusé jeudi que d'autres que lui nomment les ministres chiites, notamment pour le ministère des Finances qui constitue encore le principal blocage à la formation du gouvernement de "mission" de Moustapha Adib qui doit se rendre à Baabda pour un entretien décisif avec le président Michel Aoun. Selon certaines informations, Paris aurait accepté que le...