L'ONU s'est inquiété mardi des attaques répétées contre des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme au Pakistan, et en particulier les accusations de blasphème qui les exposent "à un risque imminent de violence". Dans un communiqué, le Haut-commissariat aux droits de l'homme met notamment en exergue la virulente campagne dont est victime une journaliste et défenseuse des droits de l'homme Marvi Sirmed.
"Les accusations de blasphème sur les réseaux sociaux ont mené à des plaintes auprès de la police à l'encontre de Mme Sirmed, dont des informations privées ont été révélées sur Twitter", note le Haut-commissariat, qui évoque aussi l'assassinat samedi d'une autre journaliste, Shaheena Shaheen, et rappelle que 4 journalistes et blogueur ont été assassinés l'année dernière au Pakistan à cause de leur travail. L'agence indique avoir directement fait part de son inquiétude auprès du gouvernement et réclamé des mesures concrètes pour protéger les journalistes et défenseurs des droits de l'homme.
Elle s'est dite encouragée par le fait que dans l'affaire Shaheen, "un certain nombre de hauts responsables du gouvernement ont condamné le meurtre et promis de présenter les coupables à la justice".
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