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Dernières Infos - Assassinat Hariri

Le TSL "convaincu au-delà de tout doute" que Salim Ayyache a participé au complot

Le TSL

Des personnes agitent le drapeau libanais devant le siège du Tribunal spécial pour le Liban, le 18 août 2020 à Leidschendam, aux Pays-Bas. Photo AFP / KENZO TRIBOUILLARD

La Chambre de première instance du Tribunal spécial pour le Liban, qui juge les assassins de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, tué dans un attentat à la bombe le 14 février 2005 à Beyrouth, a affirmé être "convaincue au-delà de tout doute" que Salim Ayyache, l'un des quatre accusés, a participé au complot.

"La Chambre de première instance est convaincue au-delà de tout doute que M. Ayyache a participé au complot allégué", a annoncé le président du TSL, le juge David Re, lors de la séance d'énoncé du verdict qui a débuté à midi, heure de Beyrouth. "Il n’a pas été possible de déterminer la date précise à laquelle les organisateurs du complot ont convenu d’assassiner M. Hariri, Il se peut que la date se situe vers la fin de l’année 2004. La préparation de l’assassinat a dû commencer à la mi-janvier 2005 au moins", a-t-il ajouté.

Les juges du TSL prononceront plus tard dans la journée leur décision en l'absence des quatre suspects, tous membres présumés du Hezbollah, plus de 15 ans après l'attentat dans le centre de Beyrouth qui avait causé la mort de Rafic Hariri et de 21 autres personnes. Aucun des accusés n'ayant été remis au tribunal, ils sont jugés par contumace.

Le principal suspect dans l'affaire, Salim Ayyache, 56 ans, est accusé d'"homicide intentionnel" et d'avoir été à la tête de l'équipe qui a mené l'attaque. Deux autres hommes, Hussein Oneissi, 46 ans, et Assad Sabra, 43 ans, sont notamment poursuivis pour avoir enregistré une fausse cassette vidéo qui revendiquait le crime au nom d'un groupe fictif. Le dernier suspect, Hassan Habib Merhi, 54 ans, fait également face à plusieurs chefs d'accusation, tels que complicité de perpétration d'un acte de terrorisme et complot en vue de commettre cet acte. Moustapha Badreddine, le principal suspect décrit comme le "cerveau" de l'attentat par les enquêteurs, mais que la Chambre de première instance n'a pu considérer comme tel "au-delà de tout doute raisonnable", était un ancien responsable militaire du Hezbollah et a été tué en 2016 en Syrie.

La Chambre de première instance du Tribunal spécial pour le Liban, qui juge les assassins de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri, tué dans un attentat à la bombe le 14 février 2005 à Beyrouth, a affirmé être "convaincue au-delà de tout doute" que Salim Ayyache, l'un des quatre accusés, a participé au complot."La Chambre de première instance est convaincue au-delà de tout...