
Le ministre démissionnaire de l'Energie, Raymond Ghajar. Photo Dalati et Nohra
Le ministre démissionnaire de l'Energie, Raymond Ghajar, a demandé mardi aux autorités compétentes de vérifier si les standards de sécurité publique sont bien respectés dans la centrale électrique de Zahrani (Liban-Sud), à la suite des informations faisant état de matières dangereuses retrouvées dans l'enceinte de la centrale électrique de Zouk (Nord). Cette demande intervient une semaine après la double explosion meurtrière dans le port de Beyrouth, qui a tué près de 160 personnes et ravagé des quartiers entiers de la capitale.
Lundi, ces matières dangereuses retrouvées à Zouk avaient été évacuées par les services de renseignement des Forces intérieures de sécurité (FSI), sur ordre du procureur général Ghassan Oueidate. Elles devraient être neutralisées dans une zone isolée sur les hauteurs du Mont-Liban.
L'explosion du 4 août est survenue au port de Beyrouth dans un hangar contenant 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium, stockées depuis plusieurs années "sans mesures de précaution", de l'aveu même du Premier ministre Hassane Diab. A la suite de cette catastrophe, les Libanais craignent que d'autres stocks de produits chimiques sur le territoire ne provoquent des explosions similaires.
Le ministre démissionnaire de l'Energie, Raymond Ghajar, a demandé mardi aux autorités compétentes de vérifier si les standards de sécurité publique sont bien respectés dans la centrale électrique de Zahrani (Liban-Sud), à la suite des informations faisant état de matières dangereuses retrouvées dans l'enceinte de la centrale électrique de Zouk (Nord). Cette demande intervient...
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