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Politique - Détenus en Syrie

Les FL déposent une plainte pénale contre les responsables syriens

Les FL déposent une plainte pénale contre les responsables syriens

Antoine Zahra et les avocats volontaires au Palais de justice de Beyrouth. Photo al-Markaziya

Impatientes de faire la lumière sur le sort des personnes enlevées au Liban et détenues dans les geôles syriennes depuis la guerre civile, les Forces libanaises (FL) ne se font pas d’illusions quant à l’efficacité de la loi 105 sur les victimes de disparition forcée adoptée en 2018 et de son décret d’application (émis en juin dernier) consacrant la formation d’une commission nationale chargée de la question des disparus.

Mardi dernier, avec le soutien du parti de Samir Geagea, neuf anciens détenus et quatre proches de disparus ont déposé, par l’intermédiaire de sept avocats volontaires, une plainte pénale auprès du parquet de cassation de Beyrouth à l’encontre de responsables syriens, dont le président Bachar el-Assad, ainsi que des ministres et des responsables sécuritaires syriens. Dans leur démarche, ils réclament de relâcher les prisonniers vivants, d’annoncer les noms de ceux qui sont décédés et d’indemniser ceux qui ont été libérés en proportion de la gravité des crimes commis contre eux. Hier, le chef de la police criminelle a tenu une première audience au siège du parquet, au cours de laquelle il a recueilli les dépositions de Georges Bitar, représentant du groupe des avocats, en présence de Antoine Zahra, ancien député des FL. « Nous voulons pousser le régime syrien à reconnaître que les disparus se trouvent chez eux », a affirmé ce dernier à l’issue de la séance, invitant « tout avocat et toute personne lésée par le régime syrien » à joindre leurs efforts pour contribuer à ce dossier dans de prochaines étapes. « Devant nous résoudre à ignorer la négligence de l’État, nous avons visé directement les auteurs de ces actes en recourant à la justice et en réclamant la peine de mort contre eux. »

Interrogé par L’Orient-Le Jour sur la question de savoir comment les enquêtes pourraient être effectuées alors que les lieux de détention se trouvent hors du territoire, M. Zahra affirme que parmi les personnes contre lesquelles la plainte a été déposée, certaines se trouvent au Liban. Les autres pourraient être notifiées en Syrie en vertu de commissions rogatoires. D’autres encore pourraient faire l’objet de mandats d’arrêt internationaux, espère-t-il, soulignant qu’il tiendrait bientôt une conférence de presse au sujet des détails de la démarche entreprise.


Impatientes de faire la lumière sur le sort des personnes enlevées au Liban et détenues dans les geôles syriennes depuis la guerre civile, les Forces libanaises (FL) ne se font pas d’illusions quant à l’efficacité de la loi 105 sur les victimes de disparition forcée adoptée en 2018 et de son décret d’application (émis en juin dernier) consacrant la formation d’une commission...

commentaires (1)

bravo les FL. compte non tenu de la conclusion de cette poursuite en justice. les syro-irano adulateurs seront au moins pointes du doigt pour longtemps encore.

Gaby SIOUFI

08 h 36, le 05 août 2020

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Commentaires (1)

  • bravo les FL. compte non tenu de la conclusion de cette poursuite en justice. les syro-irano adulateurs seront au moins pointes du doigt pour longtemps encore.

    Gaby SIOUFI

    08 h 36, le 05 août 2020

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