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Le chef de la diplomatie saoudienne en tournée pour parler Libye


Le chef de la diplomatie saoudienne en tournée pour parler Libye

Le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Fayçal ben Farhan al-Saoud, et le président Kais Saied au Palais à Carthage, le 28 juillet 2020. AFP PHOTO / HO / PRESIDENCY PRESS SERVICE

Le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Fayçal ben Farhan al-Saoud, s'est rendu à Alger puis à Tunis mardi, où il a évoqué le conflit libyen, au lendemain d'échanges sur le même sujet au Caire.

La Libye, qui dispose des réserves de pétrole les plus abondantes d'Afrique, est déchirée par une lutte d'influence entre deux pouvoirs rivaux: le Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU et basé à Tripoli, et le maréchal Khalifa Haftar, qui règne sur l'Est et une partie du Sud. Le premier est soutenu par la Turquie, qui a des militaires sur place, et le second notamment par l'Egypte voisine, les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite et la Russie.

Le prince Fayçal, qui s'est entretenu avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a souligné selon Alger, l'engagement de son pays à "coordonner avec l'Algérie pour parvenir à une solution pacifique à la crise libyenne". Il a souligné "le rôle central des pays voisins dans le règlement pacifique du conflit en Libye et la protection de ce pays frère contre le terrorisme et les ingérences étrangères", selon un communiqué publié par l'agence algérienne APS.

A Tunis, il a rencontré le président tunisien Kais Saied, qui mène le jeu politique actuellement face aux islamistes d'Ennahdha, dans les négociations pour former un nouveau gouvernement, après la démission du cabinet en place depuis février.

Selon Tunis, le prince Fayçal a salué "la convergence de vue entre la Tunisie et l'Arabie saoudite concernant les défis auxquels la région est confrontée". Il a souligné "l'importance d'une solution interlibyenne menant à un règlement pacifique qui engendre une stabilité dans le pays et le protège des interventions étrangères et du terrorisme".

La veille, le ministre saoudien s'était rendu au Caire, l'un des appuis du maréchal Haftar, où il avait assuré que le royaume apportait son "appui complet" à la position égyptienne en Libye, lors d'un entretien avec son homologue Sameh Choukri. Les députés égyptiens ont approuvé la semaine passée une possible intervention armée en Libye si les forces du GNA, soutenues par la Turquie, continuent leur avancée vers l'est du pays.

Le chef de la diplomatie saoudienne, le prince Fayçal ben Farhan al-Saoud, s'est rendu à Alger puis à Tunis mardi, où il a évoqué le conflit libyen, au lendemain d'échanges sur le même sujet au Caire.La Libye, qui dispose des réserves de pétrole les plus abondantes d'Afrique, est déchirée par une lutte d'influence entre deux pouvoirs rivaux: le Gouvernement d'union nationale (GNA),...