Le président du syndicat des transporteurs routiers, Bassam Tleiss (2e de g), le 9 juillet 2020 devant le centre d'inspection mécanique de Hadath. Photo ANI
Le président de l’Union des syndicats du transport public, Bassam Tleiss, a annoncé jeudi matin la levée des sit-in devant les centres d'inspection mécanique sur l'ensemble du territoire libanais, qui avaient été fermés la veille, après des assurances du Premier ministre Hassane Diab que le dossier de la mécanique sera prochainement examiné en Conseil des ministres. L’Union exige notamment que le contrôle mécanique soit confié à l’État et non plus à des sociétés privées.
"L'Union a décidé de lever les sit-in devant les centres de mécanique après des contacts menés par M. Diab qui s'est engagé à mettre ce dossier prochainement sur la table du Conseil", a déclaré M. Tleiss à l'issue d'un entretien avec le procureur financier Ali Ibrahim au Palais de justice de Beyrouth.
Lors de cette entrevue, le président de l’Union des syndicats du transport public a transmis des documents montrant, selon lui, des preuves selon lesquelles les centres de mécanique fonctionnent sans cadre légal depuis juillet 2015.
Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur, Mohammad Fahmi, a annoncé mercredi avoir transmis au Conseil des ministres un projet de loi exemptant l’ensemble des véhicules des frais de mécanique annuels pour les années 2020 et 2021 et des amendes attenantes. Ce projet devra être discuté par le gouvernement avant d’être transmis au Parlement et soumis au vote, a précisé le ministre sur Twitter.
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