Quelques dizaines de personnes ont organisé un sit-in jeudi devant le Centre médical de l'Université américaine de Beyrouth (AUBMC), dont plusieurs centaines d'employés ont été licenciés le 17 juillet, alors que le Liban traverse la pire crise économique de son histoire moderne.
"Cela fait quatre jours que nous sommes dans la rue", a affirmé Castro Abdallah, le président de la Fédération nationale des syndicats des travailleurs, devant les caméras de la chaîne de télévision locale LBCI. "Les employés congédiés font partie de l'université ; ils ont participé à son développement, et ce qu'ils veulent, c'est un vrai travail, pas un arrangement. L'université n'est pas une usine, elle continue de travailler", a-t-il rappelé.
Dans un communiqué publié lundi, le président de l'Université américaine de Beyrouth (AUB), dont dépend l'AUBMC, Fadlo Khuri, a affirmé lundi que le licenciement la semaine dernière de centaines d'employés de ces institutions, "aurait pu et dû être mieux géré". Il a ajouté qu'un "filet de sécurité sociale" avait été mis en place, comprenant notamment des compensations financières et le paiement des frais d'inscription à l'Université des enfants des personnes licenciées.
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