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Le Hezbollah veut que le gouvernement Diab soit "plus efficace"

Le Hezbollah veut que le gouvernement Diab soit

Le bloc parlementaire du Hezbollah, réuni le 21 novembre 2018. Photo d'archives fournie par le bureau de presse du Hezbollah

Le groupe parlementaire du Hezbollah a appelé jeudi le gouvernement du Premier ministre Hassane Diab à être "plus efficace", alors même que le parti chiite est l'un des parrains de ce cabinet, qui se présente comme composé d'"experts", et qui est confronté à la pire crise économique de l'histoire moderne du Liban.

"Les missions de sauvetage nécessitent du gouvernement une efficacité plus productive et les Libanais attendent du gouvernement qu'il applique immédiatement les lois votées par le Parlement", a affirmé le député Ihab Hamadé, au nom de la formation parlementaire du parti chiite, à l'issue de sa réunion hebdomadaire. 

"(...) Faire face à la crise requiert de la part de tous les Libanais une position nationale coordonnée, même a minima, car le pays ne supporte plus les rivalités personnelles qui déteignent sur la crise", a encore mis en garde le groupe parlementaire. Il a en outre répété la formule chère au Hezbollah, "Armée, peuple, résistance", pour justifier l'existence de l'arsenal du parti chiite aux côtés de l'armée, une question qui divise la classe politique et la population. "Cette équation est le meilleur moyen national pour défendre le Liban, sa souveraineté et son peuple, car tout autre moyen expose le pays à la soumission à Israël et à ses commanditaires", a prévenu le bloc. "Le peuple libanais résistant est toujours attaché à cette équation. La souveraineté et la dignité ne sont pas octroyées. Elles sont arrachées par la force". La formation chiite a dans ce contexte estimé que "les pressions, le blocus et les sanctions américaines contre le Liban et sa population ont pour but de tordre le bras des Libanais qui refusent de se soumettre à l'ennemi". Washington renforce sans cesse ses sanctions contre le Hezbollah et les personnes et entités qui le soutiennent. Il n'a toutefois pas sanctionné le Liban officiel, ni les alliés politiques du parti chiite jusque-là, mais la dernière loi adoptée, connue sous le nom de "Caesar Act", fait craindre au Liban de nouvelles sanctions plus élargies en cas de coopération avec la Syrie du président Bachar el-Assad.

Le groupe parlementaire du Hezbollah a appelé jeudi le gouvernement du Premier ministre Hassane Diab à être "plus efficace", alors même que le parti chiite est l'un des parrains de ce cabinet, qui se présente comme composé d'"experts", et qui est confronté à la pire crise économique de l'histoire moderne du Liban."Les missions de sauvetage nécessitent du gouvernement une efficacité...