Les Etats-Unis ont annoncé mercredi qu'ils doublaient la récompense offerte en échange de toute information permettant de capturer le nouveau chef du groupe jihadiste Etat islamique (EI), portée à dix millions de dollars.
Amir Mohamad Saïd Abdel Rahmane al-Maoula, qui a succédé au fondateur de l'EI Abou Bakr al-Baghadi, tué fin octobre dans un raid américain en Syrie, "a contribué à perpétrer et justifier l'enlèvement, le massacre et le trafic de membres des minorités religieuses yézidies dans le nord-ouest de l'Irak", a affirmé le département d'Etat américain dans un communiqué.
Washington avait déjà placé le nouveau chef de l'EI en mars sur sa liste noire des "terroristes internationaux".
Peu après la mort de Baghdadi, le groupe jihadiste avait officiellement désigné Abou Ibrahim al-Hachemi al-Qourachi comme nouveau "calife des musulmans". Mais ce dernier était inconnu des analystes, certains doutant même de son existence. Un haut responsable américain l'avait qualifié de "parfait inconnu".
Plusieurs services de renseignement occidentaux ont depuis identifié al-Maoula, lui aussi fondateur du groupe et l'un de ses principaux idéologues, comme le vrai nouveau chef.
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