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Monde - Désarmement

La place de la Chine divise Russes et Américains

L’ombre de la Chine a pesé sur la reprise de négociations américano-russes cruciales pour l’avenir du dernier traité bilatéral de désarmement nucléaire encore en vigueur, alors que Moscou et Washington divergent sur la possibilité d’impliquer Pékin. Au lendemain d’une longue séance de discussions à Vienne, les États-Unis et la Russie ont reconnu hier que le débat restait vif sur le rôle de la Chine dans l’architecture d’un futur accord de contrôle des armements. Les Chinois « ont l’obligation de négocier de bonne foi avec nous et les Russes », a réaffirmé le négociateur américain Marshall Billingslea, qui avait de longue date invité Pékin à rejoindre la table des négociations. Par son refus ferme d’envoyer une délégation en Autriche, « la Chine n’a pas seulement tenu tête aux États-Unis et à la Russie, mais au monde entier », a lancé le représentant de Donald Trump pour les questions de désarmement. L’insistance américaine à inclure la Chine est « irréaliste », a répliqué son interlocuteur russe dans ce dossier, le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov. « Et nous n’userons pas de notre influence sur la Chine comme le veulent les Américains » a-t-il ajouté à son retour de Vienne. Pour autant Russes et Américains ont prévu de poursuivre les réunions d’experts en prévision d’un nouveau round de négociations « fin juillet, début août », selon M. Billingslea, qui a parlé de « discussions très productives » entre les deux pays. Les États-Unis justifient leur exigence à inclure la Chine par la capacité nucléaire en rapide expansion de Pékin, même si pour l’instant la Russie et les États-Unis détiennent toujours plus de 90 % des armes nucléaires dans le monde, selon le dernier rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).

L’ombre de la Chine a pesé sur la reprise de négociations américano-russes cruciales pour l’avenir du dernier traité bilatéral de désarmement nucléaire encore en vigueur, alors que Moscou et Washington divergent sur la possibilité d’impliquer Pékin. Au lendemain d’une longue séance de discussions à Vienne, les États-Unis et la Russie ont reconnu hier que le débat restait vif...

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