Plusieurs personnes ont observé dimanche un sit-in sur la place al-Nour, à Tripoli, avec pour slogan "le cœur du Liban est à Tripoli", rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle). Ce rassemblement intervient en signe de protestation contre l'arrestation de plusieurs manifestants et activistes.
Les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont annoncé dimanche que leurs services de renseignements ont arrêté onze individus suspectés d'avoir participé à des actes de vandalisme dans la capitale Beyrouth, au cours des émeutes des 11 et 12 juin, dans le cadre de la contestation contre le pouvoir.
De nombreux actes de vandalisme avaient secoué début juin Beyrouth et Tripoli, faisant monter la tension dans le pays. Ces actes ont été condamnés par les manifestants anti-pouvoir pacifiques qui pointent du doigt des éléments infiltrés. Plusieurs formations politiques ont également dénoncé ces actes, évoquant parfois un "complot".
Le Liban connaît depuis le 17 octobre 2019 une révolte populaire inédite contre la classe politique et économique accusée de corruption et d'incompétence. Le pays fait face à sa pire crise économique et financière depuis 30 ans, une crise aggravée par la pandémie de coronavirus.
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