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Échauffourées entre manifestants et forces de l'ordre devant le Sérail de Jounieh

Échauffourées entre manifestants et forces de l'ordre devant le Sérail de Jounieh

Des manifestants en colère devant le Sérail de Jounieh. Photo Ani

Des échauffourées ont éclaté jeudi entre des manifestants, qui réclament depuis le début de la journée la libération d'un activiste arrêté pour avoir insulté le chef de l’État Michel Aoun, et les forces de l'ordre déployées devant le Sérail de Jounieh. 

Selon des informations de la chaîne locale d'informations LBCI, ces violences ont commencé lorsque les forces de l'ordre ont voulu transporter l'activiste appréhendé vers une autre caserne, mais en ont été empêchées par les contestataires, qui ont notamment déplacé des bennes à ordures devant l'entrée du bâtiment officiel. Selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), un policier a été blessé à la tête par une pierre lancée contre lui par les manifestants. Les protestataires, mobilisés depuis plusieurs heures, scandaient des slogans hostiles au chef de l’État, comme le montrent des images diffusées sur le groupe Facebook Akhbar al-Saha, qui suit les différentes activités du mouvement de protestation du 17 octobre.  Un peu plus tard, des dizaines de manifestants ont bloqué l'autoroute de Jounieh dans les deux sens. L'armée s'est rapidement déployée sur les lieux pour les disperser.

Michel Chamoun a été arrêté dans la matinée après avoir diffusé une vidéo dans laquelle il s'en prend au président libanais Michel Aoun et à son mandat. Certains manifestants présents à Jounieh ont condamné la violence avec laquelle le jeune homme a été arrêté par la Sécurité de l’État.

Lundi, le procureur général près la Cour de cassation, Ghassan Oueidate, avait chargé les enquêteurs de la police judiciaire de lancer des investigations pour déterminer l’identité de personnes qui ont diffusé des publications et des images portant atteinte à la personne du président de la République. Le chef du parquet a en outre demandé à la Cour de cassation que les détenteurs de ces comptes sur les réseaux sociaux soient poursuivis pour diffamation et outrage public, les textes et images incriminés étant visibles de tous. Une mesure dénoncée par des militants de la société civile qui considèrent qu’elle favorise la répression de la liberté d’expression. 

Des échauffourées ont éclaté jeudi entre des manifestants, qui réclament depuis le début de la journée la libération d'un activiste arrêté pour avoir insulté le chef de l’État Michel Aoun, et les forces de l'ordre déployées devant le Sérail de Jounieh. Selon des informations de la chaîne locale d'informations LBCI, ces violences ont commencé lorsque les forces de l'ordre...