Le président libanais, Michel Aoun, a appelé mardi à ce que la résolution de la crise de l'enseignement privé, frappé de plein fouet par la crise économique et financière, à l'instar d'autres secteurs, se fasse "en coopération" entre toutes les parties concernées, à savoir les administrations, professeurs et familles d'élèves.
"La résolution de la crise de l'enseignement fera partie du plan qu'étudie le gouvernement", a souligné M. Aoun, qui recevait à Baabda le secrétaire général des Écoles catholiques, le père Boutros Azar. "Toute résolution doit être prise en coopération entre les trois parties concernées et l'Etat", a-t-il ajouté.
La semaine dernière, l'État avait été sollicité par toutes les composantes de l’école privée – institutions scolaires, directions, corps enseignant, employés et parents – pour contribuer cette année, à titre exceptionnel, aux frais de tous les apprenants inscrits dans les écoles privées non gratuites. Ces dernières ont présenté cette proposition comme étant celle de la dernière chance, et ont accordé à l’État un mois pour y réagir positivement.
Il y a quelques semaines, le secrétariat des Écoles catholiques avait averti que 80 % des écoles semi-gratuites, qui scolarisent environ les deux tiers des élèves du privé, sont menacées de fermeture en raison de la grave crise économique.
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