Royaume-Uni, Australie et Canada ont exprimé vendredi leur "profonde inquiétude" quant à la décision de Pékin d'imposer à Hong Kong une loi sur la "sécurité nationale".
Dans une déclaration commune, les ministres des Affaires étrangères des trois pays estiment qu'une telle loi, "sans la participation directe" du peuple ou des institutions de l'ancienne colonie britannique, viendrait "clairement saper le principe 'un pays deux systèmes' qui garantit à Hong Kong un haut degré d'autonomie". Ils rappellent que la déclaration conjointe "légalement contraignante, signée par la Chine et le Royaume-Uni", prévoit que "les droits et libertés, y compris celle des personnes, de la presse, de réunion, d'association et d'autres soient assurées par la loi à Hong Kong".
"Nous avons appelé depuis longtemps à une désescalade des tensions et à un véritable dialogue avec Hong Kong, entre les citoyens de Hong Kong et Pékin", a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors d'une conférence de presse. "Nous continuerons à lancer un appel en ce sens et continuerons à surveiller la situation de près", a-t-il ajouté.
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