Le président libanais Michel Aoun a insisté vendredi sur l'importance de la coopération entre l'armée et l'ensemble des forces de sécurité en vue de la lutte contre la contrebande frontalière pour laquelle le gouvernement a exprimé son intention de frapper fort.
Selon le compte Twitter de la présidence, le chef de l’État "a suivi dans la matinée la mise en place des mesures contre les opérations de contrebande à travers les frontières terrestres, notamment des denrées subventionnées, comme les carburants et la farine". Des rapports sur les opérations de ces dernières heures lui ont été remis. Le président Aoun a insisté à ce propos sur "l'importance de la coordination entre les différentes forces de sécurité et les militaires pour assurer le succès des mesures décidées lors du Conseil des ministres et de la réunion du Conseil supérieur de Défense".
Jeudi, le gouvernement avait décidé par décret de saisir tous les camions, camions-citernes et autres véhicules utilisés dans des opérations de contrebande de mazout et de farine en direction de la Syrie. Mercredi, le Conseil supérieur de Défense avait annoncé un renforcement des contrôles et des sanctions dans ce cadre, au moment où le Liban traverse une crise économique sans précédent depuis trente ans et qui est aggravée par cette contrebande frontalière. Les combustibles et la farine sont subventionnés par la Banque du Liban, qui avance 85 % de leur valeur en devises aux importateurs, au taux officiel du dollar.
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