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Dernières Infos - Liban

Baabda sermonne le bloc du Futur qui veut boycotter la réunion convoquée par Aoun


Photo prise de la page Facebook du palais présidentiel.

Le bureau de presse de la présidence libanaise a publié dimanche un long communiqué pour critiquer le groupe parlementaire du Futur, qui avait annoncé plus tôt dans la journée qu'il ne participera pas à la "rencontre nationale" convoquée pour mercredi par le le chef de l’État Michel Aoun, afin de pour discuter du plan de redressement adopté par le gouvernement de Hassane Diab.

"Si le groupe parlementaire du Futur a le droit de s'excuser de ne pas participer à la réunion convoquée le président Michel Aoun il n'a toutefois pas le droit de revendiquer l'existence de +pratiques et fatwas politiques qui outrepassent les limites posées par la constitution+", souligne le texte.

"Premièrement : ce n'est pas la première fois que le président convoque les chefs des groupes parlementaires à une réunion nationale au palais présidentiel pour discuter des questions importantes de la vie nationale libanaise (...).  L'ironie est que le groupe du Futur, qui évoque un outrepassement des limites de la constitution, a participé à des réunions similaires qui se sont tenues à Baabda. Ces réunions étaient-elles également anticonstitutionnelles?", se demande le palais présidentiel.

"Deuxièmement : les objectifs de la réunion sont clairs et précis dans l'invitation adressée aux chefs des blocs parlementaires. Il s'agit de les informer des détails du plan de réforme et d'écouter leurs remarques à ce sujet. L'objectif de la réunion n'est pas de voter pour avaliser ce plan ni de confisquer le rôle de la Chambre des députés. L'appel vise à informer et consulter (les chefs des files) sur une question qui concerne tous les Libanais, et le but du président est de garantir l'unité nationale et d'ouvrir la voie à des discussions qui auront lieu plus tard au Parlement", ajoute le communiqué.

"Troisièmement : Quant à parler de +système présidentiel au détriment du système démocratique parlementaire+ - comme cela a été déclaré dans le communiqué du bloc du Futur - il y a beaucoup de confusion car le président de la République, qui de par la constitution est le symbole de l'unité du pays, exerce ses pouvoirs à la lumière du système démocratique parlementaire. Il est vraiment répréhensible que le président soit critiqué s’il exerce ces pouvoirs, et cherche à obtenir un consensus national autour des réformes économiques et financières que le gouvernement a prévues. Il est vraiment surprenant que les dirigeants politiques appellent le président de la République à assumer ses responsabilités, et déchaînent contre lui les campagnes quand il le fait", dénonce le bureau de presse de Baabda.

"Quatrièmement : selon la constitution, le système au Liban "est basé sur le principe de la séparation des pouvoirs, de leur équilibre et de leur coopération", et l'invitation adressée par le président aux chefs des groupes parlementaires s'inscrit au cœur de la coopération entre les institutions sur lesquelles repose le système libanais. Donc ne pas participer à la réunion, fait porter à l'absent une responsabilité nationale", conclut le bureau de presse rappelant que "les Libanais sont désireux de sortir des conditions difficiles dans lesquelles ils vivent, alors que la communauté internationale surveille et attend une position libanaise unifiée pour aider".

Le bureau de presse de la présidence libanaise a publié dimanche un long communiqué pour critiquer le groupe parlementaire du Futur, qui avait annoncé plus tôt dans la journée qu'il ne participera pas à la "rencontre nationale" convoquée pour mercredi par le le chef de l’État Michel Aoun, afin de pour discuter du plan de redressement adopté par le gouvernement de Hassane Diab."Si le...