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Politique

Des groupes de la société civile critiquent des nominations projetées selon la logique du partage d’influence

Trois groupes de la société civile ont critiqué hier le processus de nominations entamé par le gouvernement de Hassane Diab afin de pourvoir à plusieurs sièges vacants, notamment à la Banque du Liban. « Nous avons des informations selon lesquelles la logique de la distribution des parts prévaut sur des nominations que nous considérons essentielles », soulignent, dans un communiqué, Kulluna Irada, l’Agenda légal et l’Association libanaise pour les droits et l’information des contribuables (Aldic). « Jusqu’ici, le gouvernement a échoué à répondre à nos multiples requêtes pour plus de transparence dans les décisions et les nominations, alors même que le pays traverse une période délicate », ajoutent les trois ONG, qui demandent ainsi à « connaître l’identité des candidats à ces postes ». Parmi les postes vacants, ceux des vice-présidents de la Banque centrale et des membres de la Commission de contrôle des banques au sein de cette même institution. Les signataires dénoncent ainsi « les tentatives d’ingérence dans ces nominations », estimant qu’elles doivent se passer sans intervention politique ou communautaire non justifiée. Ils y voient une tentative de prolonger un statu quo « inacceptable », et mettent en garde contre « le renouvellement du contrat des fonctionnaires qui ont déjà occupé les postes concernés ». Ils poussent le gouvernement « à ne pas laisser passer la chance de nommer à ces postes-clés des personnes compétentes et expérimentées capables d’initier un changement dans les secteurs financier et économique ».

Le communiqué insiste sur le fait que « ces 14 nominations doivent faire l’objet d’un processus transparent, ouvert à la compétition entre tous les Libanais qui remplissent les conditions de la candidature ». « Nous réaffirmons qu’il ne faut plus réserver des postes donnés à des communautés précises, en conformité avec l’article 95 de la Constitution, étant donné que cette coutume est désormais une excuse pour l’ingérence politique », poursuit le texte.

Trois groupes de la société civile ont critiqué hier le processus de nominations entamé par le gouvernement de Hassane Diab afin de pourvoir à plusieurs sièges vacants, notamment à la Banque du Liban. « Nous avons des informations selon lesquelles la logique de la distribution des parts prévaut sur des nominations que nous considérons essentielles », soulignent, dans un...

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