Salma Kojok est romancière. Née en Côte d’Ivoire en 1971, elle vit aujourd’hui entre le Liban et la France. Ses romans La Maison d’Afrique et Le Dérisoire tremblement des femmes – qui a reçu la mention spéciale du jury du Prix Phénix de littérature – explorent les liens entre l’exil, le langage et la domination.
Quel est le principal trait de votre caractère ?
La patience.
Votre qualité préférée chez un homme ?
La bienveillance.
Qu'appréciez-vous le plus chez vos amis ?
Leur présence aimante et leur capacité à remettre en cause les systèmes établis.
Votre principal défaut ?
Je suis maladroite avec les objets.
Votre occupation préférée ?
Flâner, lire, écrire.
Votre rêve de bonheur ?
Ce que je vis en ce moment.
Quel serait votre plus grand malheur ?
Ne plus voir.
Le pays où vous désireriez vivre ?
Un pays sans frontières.
Votre couleur préférée ?
Le rouge aujourd’hui, demain ce sera une autre couleur.
La fleur que vous aimez ?
La toute petite pâquerette cachée dans les buissons. Elle pousse les passant(e)s à se pencher et prendre le temps de la regarder.
L'oiseau que vous préférez ?
Les oiseaux migrateurs.
Vos auteurs favoris en prose ?
Anne-Marie Garat, Marie-Hélène Lafon, Chimananda Ngozi Adichie, Cathie Barreau, Didier Eribon, Charif Majdalani, Sylvie Germain, Marguerite Duras, Richard Millet, Gauz, Annie Ernaux et tant d’autres…
Vos poètes préférés ?
Fernando Pessoa, René Char, Birago Diop, Mahmoud Darwich, Aimé Césaire, Vénus Khoury-Ghata…
Vos héros dans la fiction ?
Les vies minuscules.
Vos compositeurs préférés ?
Ceux qui donnent envie d’aimer la vie encore plus fort.
Vos peintres favoris ?
Ceux qui (ré)interprètent la lumière.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
La violence des pouvoirs.
Le fait militaire que vous admirez le plus ?
Je ne peux pas admirer un fait militaire qui, dans son principe même, est violent, destructeur et déshumanisant.
L'état présent de votre esprit ?
Un mélange de joie enfantine et de pensées sérieuses.
Comment aimeriez-vous mourir ?
Dans la sérénité de la traversée.
Le don de la nature que vous aimeriez avoir ?
M’envoler.
Les fautes qui vous inspirent le plus d'indulgence ?
Le mot « faute » est trop accusateur.
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