Le groupe parlementaire du Liban Fort, principalement constitué de députés du Courant patriotique libre (CPL) a appelé à la mise sur pied d'un "plan de réformes économiques et financières" permettant de rétablir la confiance dans l’État.
La décision de ne pas honorer la série d'eurobonds d'une valeur de 1,2 milliard de dollars qui sont arrivés à échéance hier, doit "aller de pair avec l'adoption d'un plan économique et financier exhaustif, contenant les réformes requises pour rétablir la confiance dans le pays et son système financier", a estimé le groupe. Dans un communiqué publié à l'issue de sa réunion hebdomadaire, le Liban fort a estimé que ce plan doit "servir de base à des négociations avec les donateurs libanais et internationaux, afin de permettre une restructuration ordonnée".
Le bloc aouniste a par ailleurs affirmé son attachement à l'indépendance de la justice et son refus de "toute ingérence" dans les affaires judiciaires. La semaine dernière, le Conseil supérieur de la magistrature a paraphé le projet de nouvelles nominations judiciaires, qui se veut indépendant de toute pression politique et partisane. Ce projet est toutefois critiqué par plusieurs magistrats.
Concernant l'épidémie de coronavirus, qui a fait son premier mort aujourd'hui au Liban, les députés aounistes ont appelé à "'l'ouverture de lignes de crédit afin que tout le matériel médical nécessaire puisse être assuré".
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