Rechercher
Rechercher

Sport - Football / Ligue des champions

Hansi Flick et ses guerriers, hommes-clés du nouveau Bayern

Serge Gnabry brille encore à Londres, Barcelone sauvé par Antoine Griezmann à Naples.

Le premier but du Bayern Munich contre Chelsea, inscrit par Serge Gnabry qui en a aussi marqué un second. Le Bayern a remporté le match (3-0) grâce également à un but de Robert Lewandowski, le même Lewandowski qui avait servi Gnabry pour son doublé. Glyn Kirk/AFP

Le FC Barcelone (Barça) a fait un timide premier pas vers la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions (C1) après son match nul mardi soir à Naples (1-1), où Antoine Griezmann a égalisé, tandis que le Bayern Munich de Serge Gnabry s’est montré intraitable sur le terrain de Chelsea (3-0).

Un éclair de génie a maintenu Naples dans le match, face à Lionel Messi et ses partenaires : Dries Mertens, longtemps indésirable au Napoli cette saison, s’est chargé d’illuminer le stade San Paolo d’une frappe parfaite en lucarne à la demi-heure de jeu. Une belle revanche pour le Belge et son entraîneur Gennaro Gattuso, qui se serait même transformée en coup parfait pour les Italiens sans l’égalisation d’Antoine Griezmann à la 57e minute, survenue après une première période d’inefficacité complète pour les joueurs de Quique Setién. Pour sa première dans la ville de son illustre aîné argentin Diego Maradona, Lionel Messi n’a en effet été que trop rarement dangereux, se rendant même coupable d’un coup dans le thorax du gardien napolitain David Ospina, lui valant un carton jaune. Malgré ce but à l’extérieur, le Barça n’est pas si confiant, en témoigne cette fin de rencontre tendue, entre la sortie sur blessure de Gerard Piqué et l’exclusion pour deux cartons jaunes d’Arturo Vidal, synonyme de suspension dans trois semaines au Camp Nou. Une suspension à ajouter à celle de Sergio Busquets, un autre milieu de terrain précieux dans le système blaugrana, privé du retour à cause d’une accumulation d’avertissements.

Dominateur en Bundesliga et impitoyable en C1 : le Bayern Munich, vainqueur donc à Stamford Bridge contre Chelsea en 8es de finale aller, marche sur l’eau depuis la prise de fonctions de Hansi Flick. L’entraîneur, qui a remplacé Niko Kovac en novembre dernier, a su promouvoir une ossature autour de quelques hommes-clés, vieux briscards comme Thomas Müller ou nouveaux talents comme Alphonso Davies. Jusqu’à ses 54 ans, le technicien a trouvé sa place dans des rôles de n° 2 : de Joachim Löw avec la Mannschaft d’abord puis de Niko Kovac à Munich. Mais son arrivée sur le banc a métamorphosé le Bayern. De l’avis général, ce sont avant tout ses qualités humaines qui ont fait la différence. « Il a une très grande compétence sociale, et une équipe comme le Bayern a besoin de ça », note l’ancienne gloire du club, Stefan Effenberg. « On a vu dans cette victoire la patte de l’entraîneur, renchérit Lothar Matthäus, ex-Ballon d’or aujourd’hui consultant. Ce n’est pas seulement un succès pour l’équipe, mais aussi pour Flick. Mettre en place la bonne tactique et préparer l’équipe comme il l’a fait mérite de grands compliments. »

Thomas Müller, l’homme qui incarne à lui seul les valeurs du Bayern, avait perdu de son lustre depuis trois saisons, au point d’être définitivement évincé de l’équipe nationale, à 29 ans, par le sélectionneur Löw. Flick lui a fait confiance, et Müller est redevenu Müller : un joueur peu élégant certes, mais au jeu atypique qui désoriente ses adversaires, capable de marquer dans toutes les positions et de délivrer des caviars à ses équipiers. « Il est très intelligent, il sait offrir des solutions », dit de lui Hansi Flick.

Gnabry, l’étoile montante

Percutant comme Franck Ribéry, doué face au but comme Arjen Robben, Serge Gnabry incarne à 24 ans l’avenir du Bayern et celui de l’équipe d’Allemagne ! La Ligue des champions semble l’inspirer particulièrement. Ses deux buts somptueux contre Chelsea portent à six unités son total cette saison, après le retentissant quadruplé réussi en phase de poules sur la pelouse de Tottenham (7-2). La presse allemande s’amusait hier à noter que tous ses buts ont été inscrits à Londres, une ville qu’il connaît bien puisqu’il a été formé à Arsenal. Il avait rejoint les Gunners à l’âge de 16 ans, avant de revenir en Allemagne en 2016.

« Je suis en train de réaliser un rêve, je suis dans une grande équipe et je suis titulaire ! » Alphonso Davies, footballeur canadien de 19 ans recruté à Vancouver, a passé sa première saison à Munich sur le banc. Mais à l’automne, Hansi Flick s’est retrouvé avec des blessés en défense (Niklas Süle, Lucas Hernandez) et a dû entièrement remanier sa base arrière. Il a eu le génie de proposer le poste d’arrière gauche à Davies, qui n’avait joué qu’attaquant dans sa jeune carrière. Depuis, le Canadien éblouit par sa vitesse, sa technique et sa fiabilité défensive. « Il possède un physique et un sprint comme on n’en avait pas encore au Bayern, s’extasie Thomas Müller. Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est tout ce qu’il a appris tactiquement en un an. Il est arrivé comme ailier, mais il livre comme arrière gauche des prestations de classe mondiale. »

Quant à Robert Lewandowski, le buteur polonais, il est quasiment la seule des stars de l’équipe qui n’a jamais baissé de niveau, ni sous Kovac ni sous ses prédécesseurs. Machine à marquer des buts – 25 en 23 journées de Bundesliga et 11 en 7 journées de C1 –, il n’avait qu’une seule faille : Lewandowski n’avait plus marqué en phase éliminatoire de la Ligue des champions depuis les 8es de finale en 2018 (contre le Besiktas). Ses détracteurs lui reprochaient son incapacité à se transcender dans les grands matches. Il a répondu à Chelsea, avec deux passes décisives de grande classe pour Gnabry et un but.

Source : AFP

Le FC Barcelone (Barça) a fait un timide premier pas vers la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des champions (C1) après son match nul mardi soir à Naples (1-1), où Antoine Griezmann a égalisé, tandis que le Bayern Munich de Serge Gnabry s’est montré intraitable sur le terrain de Chelsea (3-0).Un éclair de génie a maintenu Naples dans le match, face à Lionel Messi et...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut