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Sport - Cyclisme

Mondiaux sur piste : fixer la hiérarchie avant les JO

Le coureur Adam Yates a marqué le tour des Émirats arabes unis cycliste de son empreinte, en remportant en solitaire la 3e étape, hier à Jebel Hafeet, et en prenant la tête du classement général. Giuseppe Cacace/AFP

Cinq mois avant les Jeux olympiques de Tokyo (24 juillet-9 août), la piste décerne ses titres mondiaux au vélodrome de Berlin, en Allemagne, dernière occasion pour décrocher les quotas olympiques et fixer la hiérarchie, actuellement à l’avantage des Néerlandais – surtout en sprint.

À l’exemple de Stephen Park, le directeur de la performance de la sélection britannique, tout ou presque est axé sur les JO : « Nous nous concentrons maintenant sur les coureurs qui ont le potentiel de remporter une médaille à Tokyo. » Et de souligner la concurrence aiguisée sur fond de hausse des performances. Ainsi en est-il de la progression spectaculaire du record du monde de la poursuite désormais proche du mur des 4 minutes (4 min 02 sec 647/1000es pour l’Italien Filippo Ganna).

Un total de 397 coureurs cyclistes (169 femmes et 228 hommes), dont 14 athlètes chinois, est engagé dans ces Mondiaux, les seconds organisés dans le vélodrome berlinois qui avait accueilli les compétitions en 1999 deux ans après son ouverture.

En sprint, chez les dames, Lee Wai Sze (Hong Kong), créditée du doublé vitesse/keirin l’année passée, a pris le pouvoir laissé vacant par l’Allemande Kristina Vogel, paraplégique après un accident. L’Australienne Stephanie Morton (« On ne perd pas de vue l’objectif des JO, mais on ne va pas l’utiliser comme excuse », prévient-elle) et la Russe Anastasiia Voinova sont aux aguets, alors que la nouvelle vague allemande portée par Emma Hinze (22 ans), avec Lea Friedrich (20 ans) et Pauline Grabosch (22 ans), doit séduire la foule attendue dans le vélodrome conçu par l’architecte Dominique Perrault.

Chez les messieurs, le sprint néerlandais fait peur à l’image de Harrie Lavreysen, tenant du titre. S’il n’a pas enlevé le classement général de la Coupe du monde remporté par le Polonais Mateusz Rudyk, le jeune Néerlandais (22 ans) s’est imposé à chaque fois en battant en finale le même adversaire, son compatriote Jeffrey Hoogland. Avec Roy van den Berg au démarrage et Matthijs Buchli pour possible finisseur, les Oranje partent grands favoris, aujourd’hui, de l’épreuve de vitesse par équipes malgré les progrès sensibles du trio britannique. En individuel, le forfait tardif du champion du monde 2018, Matthew Glaetzer, soigné pendant l’automne pour un cancer de la thyroïde et blessé récemment à une jambe, prive l’Australie de son chef de file.

Pour l’endurance, côté dames, absente l’année passée, la surdouée américaine Chloé Dygert Owen (23 ans) revient, forte de surcroît d’un magistral titre sur le contre-la-montre des Mondiaux sur route en septembre dernier. Le quatuor américain se pose en adversaire de l’Australie et de la Grande-Bretagne, ce dernier pays étant privé pour sa part de la championne olympique Laura Kenny. Blessée en janvier, la Britannique a choisi de différer une intervention chirurgicale pour concourir dans l’omnium à Berlin. « Physiquement, je peux faire du vélo et, pour être honnête, c’est moins douloureux que je ne le pensais », a déclaré Kenny (27 ans). Gênée pour les efforts de la poursuite par équipes et pour ceux de l’Américaine, Kenny a renoncé à s’aligner dans ces deux épreuves pour se limiter à l’omnium, discipline dont elle détient deux titres olympiques (2012 et 2016).

Côté messieurs, l’Australie, privée de Kelland O’Brien (clavicule fracturée), comptera sur ses autres poursuiteurs détenteurs du record du monde (Sam Welsford, Alexander Porter et Leigh Howard, épaulés cette fois par Scott Sunderland), en 3 min 48 sec 012/1000es. Une marque menacée par l’équipe danoise à Berlin. Les Australiens miseront aussi sur Cameron Meyer, déjà neuf fois titré aux Mondiaux et programmé cette fois pour l’américaine (avec Sam Welsford) et l’omnium, deux courses qui verront aussi l’Italien Elia Viviani en lice. Là encore, Tokyo sera dans toutes les têtes. Le Néerlandais Jan-Willem van Schip a renoncé à défendre son titre de la course aux points (non olympique) pour se concentrer sur l’omnium et l’américaine, laquelle a toutes les chances d’enflammer la piste berlinoise. C’est dans cette épreuve que l’Allemagne (Roger Kluge/Theo Reinhardt) avait enlevé l’an passé son unique médaille d’or.

Source : AFP

Cinq mois avant les Jeux olympiques de Tokyo (24 juillet-9 août), la piste décerne ses titres mondiaux au vélodrome de Berlin, en Allemagne, dernière occasion pour décrocher les quotas olympiques et fixer la hiérarchie, actuellement à l’avantage des Néerlandais – surtout en sprint.À l’exemple de Stephen Park, le directeur de la performance de la sélection britannique, tout ou...

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