Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, a appelé samedi, lors d'une réunion extraordinaire de la Ligue au Caire à laquelle ont été conviés les chefs des diplomaties des Etats membres, à adopter une position arabe unifiée face au plan de paix au Proche-Orient du président américain Donald Trump.
"Nous voulons élaborer une position arabe unifiée face au plan de paix de Trump", a affirmé M. Aboul Gheit, lors d'un discours prononcé en ouverture de la réunion extraordinaire de la Ligue. "Le plain de paix américain est décevant, et nous étudions toutes les options. Nous avons le droit d'accepter ou de rejeter ce plan", a-t-il souligné. "Il ne peut y avoir de retour à des négociations sur les droits basiques des Palestiniens", a-t-il encore prévenu.
Annoncé mardi à Washington par le président américain Donald Trump en présence du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, ce plan accorde des concessions à Israël. Il a été rejeté avec véhémence par les Palestiniens. Parmi les nombreux points sensibles du projet américain figure l'annexion par Israël des colonies qu'il a implantées en Cisjordanie occupée depuis 1967, en particulier dans la vallée du Jourdain qui, selon le plan, doit devenir la frontière orientale d'Israël.
Le plan américain décrit Jérusalem comme "la capitale indivisible d'Israël" et propose de créer une capitale de l'Etat palestinien cantonnée dans des faubourgs de Jérusalem-Est --secteur palestinien de la ville occupé depuis 1967 par Israël, qui l'a ensuite annexé sans que cela ne soit reconnu par la communauté internationale.
Le projet de paix américain a reçu un accueil largement favorable des Israéliens, farouchement hostile dans les Territoires palestiniens et timoré sur la scène internationale.
Mercredi, la Ligue arabe avait fustigé le plan Trump, dénonçant "une grande violation des droits légitimes des Palestiniens".
Les plus commentés
Geagea à « L’OLJ » : Il y a une région « sûre » en Syrie pour chaque catégorie de réfugiés
Pourquoi la France a voté en faveur d'une adhésion de la Palestine à l'ONU
Pour éviter le pire, Hochstein de retour à Beyrouth ?