Le ministre libanais de la Santé, Hamad Ali Hassan, a affirmé vendredi qu'il "n'hésiterait pas à ouvrir des dossiers de gaspillage des fonds publics et de corruption" au sein de son ministère, appelant les Libanais à lui rapporter toute suspicion de corruption.
"Les portes de mon bureau seront ouvertes à tous ceux qui subissent des pressions, des menaces, qui sont victimes d'intimidation ou à qui l'on demande des pots-de-vin pour modifier les prix de certaines factures ou enfreindre les lois", a écrit M. Hassan sur Twitter. "Je serai à l'écoute des gens et n'hésiterai pas à ouvrir des dossiers de gaspillage financier et de corruption", a-t-il ajouté.
Ces derniers mois, plusieurs dossiers de corruption, impliquant notamment des médecins affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale, avaient été mis au jour. Ces médecins modifiaient les certificats de leurs patients afin d'influencer les remboursements dont ceux-ci peuvent bénéficier de la CNSS.
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