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Dernières Infos - Liban

Carburant : les acteurs du secteur démentent l'imminence d'une crise

Photo d'illustration Hussam Shbaro

Les acteurs du secteur du carburant ont démenti mercredi l'imminence d'une crise de l'essence, trois jours après la fin d'une grève de 48 heures des stations-service, qui avait semé la panique au Liban, sur fond de crise du dollar.

"Des informations sur une crise imminente de l'essence circulent sur les réseaux sociaux, causant de la confusion dans les stations-service. Je tiens à préciser qu'il n'y a pas du tout de crise de l'essence ou du mazout, malgré notre opposition aux tarifications fixées par le ministère de l'Energie", indique un communiqué publié dans la journée par le président du syndicat des propriétaires de stations-service, Samy Brax.

Le président du syndicat des distributeurs de carburant, Fady Abou Chakra, a également démenti les rumeurs lancées par certains propriétaires de stations-service et distributeurs sur une éventuelle grève dans le secteur des carburants.

Si la valeur de la livre libanaise est fixée au dollar depuis 1997, son prix fluctue dans les bureaux de change depuis que la BDL a décidé de limiter sa circulation pour des raisons liées à la précarité de la situation financière du pays. Cette initiative a provoqué un surcoût pour l’ensemble des acteurs de la filière de distribution de carburant dans le pays, des importateurs aux stations-service, en passant par les intermédiaires qui ont réclamé une solution aux dirigeants du pays.

La BDL, qui avait émis début octobre une circulaire instaurant un mécanisme visant à assurer le déblocage de dollars au taux de change officiel pour les secteurs du carburant, du blé et des médicaments, a modifié ce mécanisme en abaissant de 100 à 85 % la part de la somme que les importateurs doivent déposer en livres pour une durée d’un mois à la BDL, avant de pouvoir débloquer son équivalent en dollars. Et de préciser que les importateurs doivent aussi déposer la part restante de cette somme (15 %) en dollars à la BDL et payer une commission de 0,5 % à la Banque centrale pour chaque transaction, toujours selon ce mécanisme.

Les acteurs du secteur du carburant ont démenti mercredi l'imminence d'une crise de l'essence, trois jours après la fin d'une grève de 48 heures des stations-service, qui avait semé la panique au Liban, sur fond de crise du dollar."Des informations sur une crise imminente de l'essence circulent sur les réseaux sociaux, causant de la confusion dans les stations-service. Je tiens à préciser...