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Geagea réclame un cabinet d'experts indépendants

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea. Photo Ani.

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a appelé lundi à la formation d'un gouvernement "d'experts indépendants" rejetant l'option d'un cabinet techno-politique

"Notre situation requiert un gouvernement de sauvetage et des experts indépendants parce que c'est la majorité gouvernante qui nous a mené à (cette situation), a déclaré M. Geagea à l'issue d'une réunion de son bloc.  "La seule solution est de charger un chef de gouvernement et former un gouvernement d'experts indépendants parce que l'opinion publique n'acceptera pas autre chose", a-t-il ajouté affirmant qu'il ne fallait plus perdre de temps.  "Certains essaient de faire les malins avec un gouvernement d'experts choisis par les blocs politiques, c'est un mauvais choix", a-t-il martelé. 

"Certains tiennent à leurs intérêts et leur poste. Cela est-il acceptable ?", a encore interrogé le chef des FL dénonçant le retard dans les consultations parlementaires pour désigner un nouveau Premier ministre. 

"Il faut commencer l’opération de sauvetage. C’est ca la véritable nécessité pas ce qu’on veut faire au Parlement demain", a encore dit M. Geagea annonçant que son bloc boycottera la séance législative de demain lors de laquelle doit être examinée la loi d'amnistie générale. 

"La séance législative entre dans le cadre de législation de nécessité mais lorsqu’on voit l’ordre du jour, la loi de l’amnistie, entre-t-elle dans le cadre de législation de nécessité ? En l’absence d’un gouvernement et dans la situation dans laquelle nous nous trouvons?, a demandé le leader des FL.  Le Liban a-t-il besoin davantage de loi ? Les lois que nous avons sont-elles en train d’être appliquées ? Notre problème aujourd’hui est la non application des lois". 

Reconnaissant l'important de l’élection des membres des commissions parlementaires, également prévue à l'ordre du jour de séance de demain, il a affirmé : "Le bloc a pris la décision de ne pas se rendre à la séance parlementaire de demain mais le bloc est prêt a se rendre au parlement pour une séance lors de laquelle seulement prévue l’élection des commissions parlementaires".

Des appels à bloquer les entrées du Parlement libanais mardi matin, dès 7 heures, ont été lancés lundi par le mouvement de contestation sur ses réseaux sociaux, alors que les députés doivent se réunir à 11 heures pour l'élection du bureau du Parlement et des membres des commissions parlementaires ensuite passer au vote de plusieurs textes de loi sur la lutte contre la corruption, mais aussi sur l'amnistie générale. Cette loi est controversée en raison du flou entourant les crimes pouvant en bénéficier, notamment les crimes financiers.

Face à la polémique que crée la tenue de cette séance, plusieurs députés ont indiqué qu'ils allaient boycotter la séance : les députés Kataëb, ceux du groupe parlementaire de la Rencontre démocratique du chef druze Walid Joumblatt ainsi que le chef de l’Organisation populaire nassérienne (OPN), Oussama Saad, et le député Fouad Makhzoumi. Le bloc de la Solidarité de Nagib Mikati, va assister à la séance consacrée à l'élection du bureau du Parlement et des membres des commissions parlementaires et non à la séance législative. 


Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a appelé lundi à la formation d'un gouvernement "d'experts indépendants" rejetant l'option d'un cabinet techno-politique"Notre situation requiert un gouvernement de sauvetage et des experts indépendants parce que c'est la majorité gouvernante qui nous a mené à (cette situation), a déclaré M. Geagea à l'issue d'une réunion de son bloc....