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Sport - Rugby / Coupe du monde

Prêts ? Les quarts de finalistes sur la ligne de départ

Les uns ont franchi le 1er tour sans encombre. Les autres ont été secoués... Baromètre des quarts de finalistes (samedi et dimanche) de la Coupe du monde de rugby :

Angleterre

Forces : une équipe complète, sans faille, qui compte une puissance sans doute sans égale parmi les quarts de finalistes, avec les gros porteurs de balle Vunipola, Itoje, George ou Tuilagi. Et des flèches derrière, avec Daly, Watson ou May. Le tout parfaitement orchestré par les deux n°s 10, Ford, aligné à l’ouverture, et Farrell, au centre. Avec une maîtrise certaine du jeu au pied offensif, l’arme de ce Mondial.

Faiblesses : et si, justement, la parfaite maîtrise tactique des Anglais pouvait constituer l’une de leurs rares faiblesses ? Ils pourraient avoir des difficultés à changer leur fusil d’épaule si jamais ils étaient contrés. De plus, aucun adversaire ne leur a encore véritablement donné de fil à retordre.

Australie

Forces : un effectif très expérimenté qui sait comment rallier une finale puisque un gros tiers des joueurs (Sio, Kepu, Pocock, Foley, etc.) était déjà là en 2015. Des avants efficaces, auteurs de deux essais sur groupé pénétrant face aux Fidji, et une nouvelle garde qui pointe le bout de son nez (Hodge, Petaia) derrière.

Faiblesses : un gros point d’interrogation à l’ouverture où Foley, Lealiifano et Toomua sont en balance. Le premier s’est raté lors de la 1re période face aux Gallois et son remplacement précoce par Toomua a coïncidé avec le renouveau des Wallabies. Lealiifano s’est, lui, montré friable dans les tirs au but face aux Fidjiens.

Nouvelle-Zélande

Forces : les All Blacks ont passé le 1er tour sans encombre. Trois victoires sans appel, dont le test face aux Boks remporté haut la main, et un match annulé contre l’Italie en raison du typhon Hagibis qui leur a offert 13 jours de repos. Les All Blacks restent une implacable machine à gagner. Même en faisant glisser à l’arrière leur maître à jouer Barrett, meilleur joueur du monde à l’ouverture en 2016 et 2017.

Faiblesses : le sélectionneur a vu des choses qui lui déplaisaient et l’attelage Mo’unga/Barrett n’a pas encore convaincu.

Irlande

Forces : les Irlandais ont été impressionnants face à l’Écosse et les Samoa, décevants contre la Russie et le Japon. Certaines individualités (Stander, Furlong, Best) arrivent en forme au bon moment.

Faiblesses : pour atteindre les demi-finales pour la première fois, le XV du Trèfle doit affronter les... All Blacks. Et Sexton, le « cerveau », n’a pas encore joué un match complet depuis le début du tournoi en raison d’adducteurs douloureux. Enfin, le jeu irlandais préprogrammé semble connaître quelques ratés.

Afrique du Sud

Forces : malgré la défaite en ouverture face aux All Blacks, les Springboks ont retrouvé leur puissance dévastatrice devant et disposent de deux ailiers supersoniques (Kolbe, Mapimpi). La victoire en match préparatoire début septembre leur donne un avantage certain. Comme l’expérience des matches à élimination directe.

Faiblesses : l’incertitude pesant sur la participation de l’ailier Kolbe, touché à une cheville... Et la charnière De Klerk/Pollard pèse très peu sur le jeu.

Japon

Forces : le soutien populaire semble donner des ailes aux Brave Blossoms, qui ont surpris tout le monde en dominant Irlande et Écosse avec un jeu de mouvement spectaculaire et efficace. Les trois-quarts japonais se proposant constamment pour avancer, mais les avants ont du coffre aussi. Ces avants dont la défense, intraitable, a fait la différence face au XV du Trèfle.

Faiblesses : c’est la première fois que les Japonais se hissent à ce niveau. Arriveront-ils à digérer la pression ? Leur manque de vécu à ce stade pourrait jouer en faveur des Springboks.

Pays de Galles

Forces : un groupe qui se connaît sur le bout des doigts et cela se voit sur le terrain, en particulier lorsque l’ouvreur Biggar trouve ses trois-quarts au pied en coin, les yeux fermés. Un pack cornaqué de main de maître par Jones, dur à contrer en touche et à tourner en mêlée.

Faiblesses : un jeu parfois prévisible et très dépendant de Biggar. Or le n° 10 a subi deux commotions cérébrales contre l’Australie et les Fidji. Sera-t-il apte face aux Français et si oui, au meilleur de sa forme ?

France

Forces : l’insouciance de la jeunesse, sa charnière Dupont/Ntamack et son facteur X, l’ailier Penaud, en tête. Dupont, Penaud et le centre Vakatawa sont capables de dynamiter n’importe quelle défense. Par ailleurs, les Bleus arrivent frais après deux semaines sans jouer, conséquence de l’annulation de leur rencontre contre les Anglais en raison du typhon Hagibis.

Faiblesses : un manque de maîtrise flagrant, inhérent à une équipe jeune et qui a accumulé les contre-performances depuis trois ans. Les Bleus sortent tout seuls des rencontres bien embarquées, y compris face à des nations de second rang (États-Unis, Tonga). Une conquête hésitante, surtout en mêlée, et une friabilité face au jeu au pied offensif.

Source : AFP

Les uns ont franchi le 1er tour sans encombre. Les autres ont été secoués... Baromètre des quarts de finalistes (samedi et dimanche) de la Coupe du monde de rugby :AngleterreForces : une équipe complète, sans faille, qui compte une puissance sans doute sans égale parmi les quarts de finalistes, avec les gros porteurs de balle Vunipola, Itoje, George ou Tuilagi. Et des flèches...

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