La Turquie a annoncé mercredi qu'elle envisagerait d'autres options si elle était exclue par les Etats-Unis du programme d'avions furtifs F-35, après l'acquisition par Ankara des systèmes anti-aériens russes S-400.
"Nous avons besoin d'appareils de combat. Si nous ne pouvons pas acheter des F-35, nous chercherons d'autres solution", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, en déplacement à Tallinn (Estonie) et cité par l'agence officielle turque Anadolu.
La Turquie a qualifié d'"injuste" la décision américaine d'exclure le pays du programme des F-35, après son choix de retenir les S-400 russes.
Une deuxième livraison de ces systèmes anti-aériens russes a commencé à être livrée cette semaine, une opération qui doit se poursuivre jusqu'à la fin de septembre.
La Turquie a commandé plus d'une centaine de F-35. Mais les responsables américains considèrent que cela est incompatible avec les S-400 russes, susceptibles avec les capacités de Renseignement russe de mettre en danger la protection de données technologiques américaines de pointe.
En visite à Moscou à l'occasion d'un salon aéronautique international, le président turc Recep Tayyip Erdogan a assuré mardi qu'Ankara était disposé à poursuivre sa coopération avec Moscou en matière d'industrie de défense.
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