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Dernières Infos - Liban

Emploi des Palestiniens : Bassil exprime son soutien aux FL

Le ministre libanais des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil. Photo Ani

Le ministre libanais des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a apporté mardi son soutien aux Forces libanaises, auxquelles est affilié le ministre du Travail, Camille Abousleiman, qui a récemment décidé de mettre en œuvre la loi sur le travail des étrangers, suscitant la colère chez les Palestiniens installés au Liban.

"Évidemment, nous sommes aux côtés des FL sur la question du ministère du Travail et des Palestiniens", a déclaré M. Bassil à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc du "Liban fort", dont le CPL est la principale composante, exprimant l'espoir que la formation de Samir Geagea maintienne cette position. "Nous sommes en faveur de l'application de la loi du travail et d'un renforcement des textes pour protéger les possibilités d'emploi des Libanais", a-t-il ajouté.

"Tout ce qui contribue à normaliser la présence palestinienne et syrienne au Liban est une forme d'implantation. Que ceux qui se préoccupent des frères palestiniens et syriens travaillent avec nous en faveur de leur retour, d'autant que l'un des piliers du 'deal du siècle' est la fin du droit au retour", a ajouté le leader du CPL, en référence au plan de paix américain pour le Moyen-Orient proposé par le gendre du président Donald Trump, Jared Kushner.

Les Palestiniens protestent contre la campagne menée par le ministère du Travail contre l'emploi illégal des étrangers. En juin, celui-ci a donné un délai d'un mois aux entreprises pour acquérir les permis de travail nécessaires. Après l'expiration de ce délai la semaine dernière, le ministère a commencé des inspections, fermé des établissements en infraction et donné des avertissements. Des militants ont critiqué ces mesures, affirmant qu'elles visaient particulièrement les Syriens qui seraient 1,5 million au Liban selon les autorités.

Mais les réfugiés palestiniens du Liban craignent de faire les frais de cette campagne. Les réfugiés palestiniens au Liban bénéficient d'une exemption des frais appliqués aux travailleurs étrangers pour l'obtention d'un permis de travail. Les entrepreneurs parmi eux doivent en revanche payer 25% des frais appliqués au permis de travail et inscrire leur activité au registre du commerce, à l'instar de toute société opérant au Liban. En 2010, le Parlement libanais avait levé les restrictions imposées en matière d'emploi aux réfugiés palestiniens, jusque-là confinés à quelques secteurs, comme l'agriculture ou le bâtiment. Les professions libérales et la fonction publique restent réservées aux Libanais.

Par ailleurs, Gebran Bassil est revenu sur le vote du budget 2019, la semaine dernière. "Le budget est en deçà de nos aspirations, mais meilleur que les budgets précédents. L'important aujourd'hui, c'est le budget 2020", a affirmé le chef du CPL, qui a indiqué que le bloc allait présenter dans les deux prochains jours une proposition de loi "destinée à récupérer l'argent volé". 


Le ministre libanais des Affaires étrangères et chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, a apporté mardi son soutien aux Forces libanaises, auxquelles est affilié le ministre du Travail, Camille Abousleiman, qui a récemment décidé de mettre en œuvre la loi sur le travail des étrangers, suscitant la colère chez les Palestiniens installés au Liban."Évidemment, nous sommes aux...