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Sanctions américaines: Petrobras refuse d'approvisionner des cargos iraniens

Photo d'illustration. AFP / MIGUEL ROJO

Le géant pétrolier brésilien Petrobras, coté à la Bourse de New York, a affirmé vendredi avoir refusé de fournir du combustible à deux cargos iraniens bloqués depuis début juin au Brésil par crainte de sanctions américaines.

La compagnie publique a justifié sa décision dans un communiqué destiné aux investisseurs, expliquant que l'entreprise propriétaire des deux navires iraniens se trouve sur une liste noire de l'agence fédérale américaine OFAC, en charge des sanctions financières.

Petrobras a souligné que s'il "fournissait du combustible à ces navires, il risquerait de figurer dans cette même liste, ce qui pourrait occasionner de graves préjudices".

Une source des autorités portuaires a confirmé à l'AFP que les cargos Bavand et Termeh, qui appartiennent à la compagnie iranienne Sapid Shipping, se trouvaient dans ce port de Paranagua (sud) depuis les 8 et 9 juin, respectivement.

D'après le site d'informations G1, ils sont arrivés chargés d'urée, un composant chimique utilisé dans les pesticides, et devaient repartir chargés de maïs brésilien.

Sapid Shipping n'a pas répondu aux sollicitations de l'AFP.

Dans son communiqué, Petrobras a rappelé que "d'autres fournisseurs de combustibles existent au Brésil", même si la compagnie publique avait jusqu'à la fin des années 1990 le monopole de la production et distribution de pétrole et continue de dominer largement le marché.

D'après G1, la Cour suprême du Brésil a annulé récemment une décision judiciaire qui obligeait Petrobras à fournir du combustible aux deux navires.

Cet incident s'est produit alors que les tensions dans le Golfe ont été ravivées récemment par le retrait des Etats-Unis en mai 2018 de l'accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement de lourdes sanctions américaines contre Téhéran.

Le géant pétrolier brésilien Petrobras, coté à la Bourse de New York, a affirmé vendredi avoir refusé de fournir du combustible à deux cargos iraniens bloqués depuis début juin au Brésil par crainte de sanctions américaines. La compagnie publique a justifié sa décision dans un communiqué destiné aux investisseurs, expliquant que l'entreprise propriétaire des deux navires ...