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Sport - Skateboard

Les skaters s’assagissent en vue du rêve olympique

En 2016, le skate a été inscrit comme sport olympique. La discipline fera ses grands débuts l’an prochain aux JO de Tokyo. Josep Lago/AFP

Finis les hamburgers et les pizzas, vivent les salles de sport. À un an des JO de Tokyo, les skaters s’assagissent et se préparent comme des sportifs de haut niveau pour conquérir l’or olympique.

« Maintenant, nous sommes entre guillemets des athlètes, des athlètes urbains », sourit Danny Leon. Jeans, ample chemise et casquette vissée sur la tête même lors de ses figures à plusieurs mètres de haut, ce jeune Espagnol aux cheveux en bataille est l’un des candidats au voyage au Japon. « Avant, skater, c’était descendre dans la rue. Aujourd’hui, on s’entraîne, on fait des exercices et des étirements avant et après pour bien récupérer, on fait plus attention à notre corps, on mange mieux. Finis les hamburgers et les pizzas », explique-t-il durant les World Roller Games, compétition rassemblant ces jours-ci à Barcelone skaters, rollers ou trottinettes.

« Je vais beaucoup à la salle de sport pour améliorer ma résistance et je m’entraîne quatre heures par jour pour répéter les figures », abonde le Portugais Gustavo Ribeiro qui, à 18 ans, est l’un des grands noms du skate. N° 2 mondial dans la catégorie street, il est candidat au podium olympique. « C’est fou de penser que je pourrais ramener une médaille d’or en représentant mon pays », dit-il. Son enthousiasme contraste avec la méfiance du monde du skate lors de l’annonce en 2016 des débuts de la discipline à Tokyo. Les riders craignaient alors que les JO ne marquent la disparition de l’essence du skate, sa philosophie de vie.

Corps bardé de cicatrices et constellé d’hématomes, le Péruvien Angelo Caro s’est vu ouvrir les portes du centre des sportifs de haut niveau de son pays grâce à l’inscription du skate comme sport olympique. Et il espère surtout que les JO permettront de battre en brèche les clichés sur les skaters. « Les gens, qui nous voient comme des fainéants et des drogués, pourront voir que c’est un sport vraiment sympa qui demande beaucoup de talent et d’efforts. On tombe tous les jours, c’est un vrai sacrifice », souligne-t-il.

Le skate est aussi une grande opportunité pour le mouvement olympique, veut croire Sabatino Aracu, président de la Fédération internationale de patinage à roulette (World Skate). « Le skate, c’est du sang nouveau, une bouffée d’air frais pour les Jeux », dit-il. Il y aura au total 80 skaters à Tokyo, 20 dans chaque catégorie (street et park, masculin et féminin), avec au maximum trois représentants de chaque pays par catégorie, dont la qualification dépend des points obtenus lors des grandes épreuves du circuit international.

Source : AFP

Finis les hamburgers et les pizzas, vivent les salles de sport. À un an des JO de Tokyo, les skaters s’assagissent et se préparent comme des sportifs de haut niveau pour conquérir l’or olympique.« Maintenant, nous sommes entre guillemets des athlètes, des athlètes urbains », sourit Danny Leon. Jeans, ample chemise et casquette vissée sur la tête même lors de ses figures à...

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