Rechercher
Rechercher

Sport - Tennis

L’Australie célèbre sa « nouvelle reine » Barty

La jeune joueuse a été sacrée hier n° 1 mondiale, 43 ans après Goolagong Cawley.

À 23 ans, Ashleigh Barty, Australienne d’ascendance aborigène, s’est emparée hier de la place de n° 1 mondiale au classement WTA grâce à sa consécration à Roland-Garros, le 8 juin, et sa victoire dimanche sur le gazon de Birmingham. Paul Ellis/AFP

Couronnée « nouvelle reine » du tennis par les médias australiens, Ashleigh Barty a subjugué l’île-continent en devenant hier la seconde Australienne à se classer n° 1 mondiale, après Evonne Goolagong Cawley en 1976.

Déjà sacrée à Roland-Garros le 8 juin, Barty s’est emparée de la tête du classement WTA à la suite de sa victoire dimanche en finale à Birmingham, contre l’Allemande Julia Goerges. À 23 ans, l’Australienne, qui avait brièvement mis le tennis entre parenthèses pour le cricket, s’inscrit dans les pas de Goolagong Cawley et côtoie John Newcombe, Pat Rafter et Lleyton Hewitt au panthéon des Aussies n° 1 mondiaux.

D’ascendance aborigène comme Barty, Goolagong Cawley a salué son ascension « quasiment inarrêtable ». « Ash est une très bonne

n° 1 et gagner Roland-Garros lui aura donné encore plus de confiance », a déclaré son aînée, qui a remporté comme elle son premier tournoi du grand chelem à Paris en 1971, avant de conquérir Wimbledon dans la foulée. « Je suis tellement fière qu’une autre joueuse aborigène figure en haut du classement du tennis féminin, en particulier une jeune femme qui exprime un tel bonheur dans tout ce qu’elle fait », a savouré Goolagong Cawley. Le patron de la Fédération australienne de tennis, Craig Tiley, a loué un « accomplissement historique remarquable ». « C’est quelque chose de vraiment difficile à réussir, c’est tout simplement fantastique, s’est-il enthousiasmé sur la chaîne australienne Channel Nine TV. Je la connais, elle est humble avec ça. Elle veut seulement retrouver les courts et se faire plaisir. »

Forfait pour Eastbourne

Sous le charme de sa personnalité tout en retenue, le Sydney Daily Telegraph l’a adoubée « nouvelle reine » du tennis. « La regarder gagner un match, c’est comme regarder ces vieilles images en noir et blanc où l’on voyait une Evonne Goolagong ou un Rod Laver gagner gracieusement, sans fioritures ni fanfares », se réjouit le quotidien national, concluant : « Elle rend les Australiens fiers qu’elle soit des leurs. Longue vie à la reine ! »

Hier également, la nouvelle

n° 1 mondiale a déclaré forfait sur blessure pour le tournoi sur gazon d’Eastbourne, au lendemain de son succès à Birmingham.

« C’est une blessure que nous devons gérer depuis que j’ai 16 ans. Quand j’ai un pic de charge, c’est une blessure de stress osseux et je dois m’en occuper, surtout en ces premiers jours. Nous savons comment le gérer, mais il est important de s’y attaquer tout de suite », a déclaré Ashleigh Barty, touchée au bras droit. « Je pense que tout ira bien pour Wimbledon, nous devons juste nous assurer que nous le gérons correctement au cours des trois ou quatre prochains jours pour être sûrs d’être en bonne santé la semaine prochaine », a-t-elle ajouté. L’Australienne a indiqué qu’il lui fallait du « repos » et du « temps en dehors du terrain ». « C’est une blessure que j’ai depuis l’âge de 16 ans et à certaines périodes de l’année, je dois être plus prudente avec elle. (...) C’est juste pour m’assurer que je fais tout ce qu’il faut pour laisser les choses se calmer et ensuite reprendre pour être prête à jouer », a encore précisé la joueuse.

Après sa consécration sur la terre battue de Roland-Garros et sa victoire sur le gazon de Birmingham, Barty figurera parmi les favorites à Wimbledon (1er-14 juillet).

Source : AFP

Couronnée « nouvelle reine » du tennis par les médias australiens, Ashleigh Barty a subjugué l’île-continent en devenant hier la seconde Australienne à se classer n° 1 mondiale, après Evonne Goolagong Cawley en 1976.Déjà sacrée à Roland-Garros le 8 juin, Barty s’est emparée de la tête du classement WTA à la suite de sa victoire dimanche en finale à Birmingham,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut