Des étudiants en colère ont protesté mardi matin devant le ministère de l'Education, bloquant la circulation dans le secteur de l'Unesco, rapporte la LBCI. Selon la chaîne, ils protestent parce que leurs établissements scolaires n'ont pas obtenu leurs convocations pour les examens officiels.
Plus tard dans la journée, le ministre de l'Education Akram Chehayeb, a affirmé à l'issue d'un entretien avec le président Michel Aoun à Baabda que les étudiants qui n'ont pas pu passer leur brevet lors de la première session seront autorisés à se présenter à la seconde session. "Ceux qui n'ont pas pu présenter le brevet à la première session parce que leur école n'a pas présenté la liste de leurs noms pourront le faire lors de la deuxième session", a déclaré M. Chehayeb, cité par le compte twitter de la présidence.
Par ailleurs, le ministre de l'Education a indiqué avoir abordé avec le chef de l'Etat la question de la grève qui paralyse l'Université libanaise. "J'ai discuté avec le président Aoun du dossier de l'Université libanaise, a-t-il ajouté. Je souhaite que la grève s'arrête pour que l'année universitaire soit sauvée". "Préserver cette université est un devoir et les enseignants ont le droit de faire ces demandes", a encore dit M. Chehayeb.
Le président de l'UL, Fouad Ayoub, avait appelé les professeurs à temps plein à revenir sur leur décision d'observer une grève ouverte, soulignant que les ministres lui ont assuré que le budget de l'université ne serait pas réduit et que personne ne voulait toucher aux salaires des professeurs ou des employés de l'UL.
Les mesures d'austérité prévues dans le budget de l'année en cours ont suscité la colère des fonctionnaires et des militaires à la retraite, dont les mouvements de grève et de protestation se sont multipliés ces dernières semaines.
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