L'Assemblée générale des juges du Liban a décidé mercredi de poursuivre son mouvement de grève, entamé le 3 mai pour protester contre les décisions touchant aux avantages des magistrats prévues dans le budget de l'Etat pour l'année en cours, et ce malgré l'appel lancé mardi par le chef de l'Etat, Michel Aoun, pour une suspension du mouvement de grève.
Selon l'Agence nationale de l'information (Ani, officielle), l'Assemblée générale des juges tenues mercredi "s'est achevée sans prendre aucune décision" concernant une suspension de la grève, qui se poursuit par conséquent "tant donné qu'aucun signe positif n'a été donné par les pouvoirs législatif et exécutif en faveur des revendications des juges".Mardi, le président Aoun, avait appelé le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) à "régler le problème" que pose cette grève, jugeant que le mouvement de contestation "n’est pas justifié". Plusieurs centaines de magistrats avaient décidé d'arrêter de travailler après des informations faisait état que, dans le budget 2019, le taux de contribution de l’État à la caisse mutuelle des magistrats allait baisser, et que certains montants accordés par l’État devraient désormais passer par le ministère des Finances avant d’être versés à la caisse de mutualité.
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