Un agent de sécurité montant la garde devant l'église Saint Antoine de Colombo, le 26 avril 2019. Photo REUTERS/Athit Perawongmetha
L'Eglise catholique du Sri Lanka devait assurer dimanche la tenue d'une messe privée qui sera télévisée, les autres services étant annulés en raison des menaces d'attentat qui perdurent dans le pays après celui qui a coûté la vie, à Pâques, à 257 personnes, a-t-on appris de source ecclésiastique.
Les messes ouvertes au public sont suspendues pour la deuxième semaine consécutive mais un service religieux sera assuré par le cardinal Malcolm Ranjith et retransmis à la télévision nationale, a assuré un porte-parole, le père Edmund Tillakaratne. "Cela sera comme dimanche dernier, quand le service religieux s'est tenu dans la chapelle de l'archevêque, retransmis en direct", a expliqué le porte-parole.
Le cardinal Ranjith, qui est également archevêque de Colombo, a indiqué jeudi qu'une "source étrangère fiable" l'avait alerté de l'éventualité d'attentats ce week-end, ce qui l'avait conduit à supprimer les services religieux dimanche pour la deuxième semaine consécutive. Selon des sources officielles, la basilique nationale Thewatte, à la périphérie de Colombo, était probablement visée et l'armée a déployé des centaines de militaires pour contrôler le secteur.
"Aucun explosif n'a été découvert mais nous avons renforcé les mesures de sécurité dans le secteur", a indiqué une source policière. Le gouvernement entend rouvrir les écoles publiques lundi, mais l'Eglise catholique a précisé que les établissements scolaires dépendant d'elle resteront fermés "jusqu'à nouvel ordre".
Le directeur général des services de santé Anil Jasinghe a annoncé jeudi à l'AFP que le bilan des attaques du 21 avril était désormais de 257 morts, après le décès de personnes hospitalisées.
Le Sri Lanka avait annoncé avoir identifié 42 ressortissants étrangers parmi les défunts de l'attentat de Pâques. Plusieurs autres étrangers sont toujours portés disparus et pourraient figurer parmi les corps non-identifiés à la morgue de Colombo, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué lundi soir.
Selon le Premier ministre Ranil Wickremesinghe, certains des auteurs de l'attentat pourraient toujours courir, "la plupart des responsables" ayant été arrêtés. "Nous essayons de voir s'il y a d'autres cellules clandestines (du groupe) de l'Etat islamique dans le pays. Nous ferons en sorte d'éradiquer le terrorisme de l'EI de notre terre", a-t-il ajouté vendredi.
Les messes ouvertes au public sont suspendues pour la deuxième semaine consécutive...
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