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Téhéran demande des explications après des propos de Gérard Araud

Gerard Araud, en novembre 2015 à Washington © AFP / MOLLY RILEY / AFP

Les autorités iraniennes ont condamné dimanche des propos tenus sur Twitter par l'ambassadeur de France à Washington, Gérard Araud, qui remettaient en question le droit pour Téhéran d'enrichir de l'uranium après 2025.

En vertu du Plan global d'action commun (PGAC), l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances, le régime iranien a accepté de brider son programme nucléaire en contrepartie d'une levée progressive des sanctions qui le visent.

Certaines de ces restrictions doivent être levées dix ans après l'entrée en vigueur de l'accord, d'autres 15 ans après.

Le président Donald Trump a dénoncé cet accord l'année dernière, jugeant notamment que le texte ne suffirait pas pour empêcher l'Iran de se doter, à terme, de l'arme nucléaire.

L'ambassadeur de France à Washington, Gérard Araud, a estimé samedi sur Twitter qu'il était "faux de dire qu'à l'expiration du PAGC, l'Iran sera autorisée à enrichir de l'uranium".

Ce message a depuis été supprimé, mais les autorités iraniennes ont demandé des explications à la France, jugeant que les propos du diplomate, qui prendra sa retraite le 20 avril, constituaient une "violation majeure de l'objet et de l'objectif du PGAC" et qu'ils justifiaient une "clarification immédiate de Paris".

Les autorités iraniennes ont condamné dimanche des propos tenus sur Twitter par l'ambassadeur de France à Washington, Gérard Araud, qui remettaient en question le droit pour Téhéran d'enrichir de l'uranium après 2025. En vertu du Plan global d'action commun (PGAC), l'accord conclu en 2015 entre l'Iran et les grandes puissances, le régime iranien a accepté de brider son programme...